Parcours PMA : l’écriture, une bonne thérapie ?

Parcours PMA : l’écriture, une bonne thérapie ?

Qu’il est long ce parcours pour donner la vie. Il peut parfois prendre plusieurs années. Et lorsqu’on est dedans, on est dans l’action et puis ensuite ? Je vais vous livrer un de mes conseils pour essayer de mieux vivre le parcours PMA : celui d’écrire son histoire, son parcours. Pourquoi ? S’en souvenir ? Le lui raconter ? Ne pas oublier ? Pour relire tout ce que l’on a traversé durant ce long et difficile parcours PMA. Laissez moi vous expliquer en quoi, lors d’un parcours PMA, l’écriture peut être une véritable thérapie. Allez, à vos plus belles plumes !

Infertilité : pourquoi est-ce important d’écrire ?

Saviez-vous que coucher sur papier ce que l’on vit, qu’il s’agisse d’une période heureuse, de doutes ou plus difficile, est un excellent moyen d’extérioriser, de se souvenir, d’accepter et puis qui sait, d’un jour de raconter votre histoire.

Coucher sur papier son parcours PMA : l’écriture, une véritable thérapie.

L’écriture intègre l’art-thérapie. C’est en soi une thérapie aux multiples vertus. Lors de votre parcours PMA, vous, votre couple, et votre corps êtes souvent malmenés. Ces longs mois de traitements (hormones, examens, Ovitrelle, attente), vous font vivre de multiples émotions. Je parlais même d’ascenseur émotionnel dans un précédent article. Et le pire…C’est que ça traîne en longueur, pour beaucoup. Et pourtant c’est votre histoire, celle de votre couple et encore plus celle de votre futur enfant. Laissez moi vous présenter tous les bienfaits de l’écriture lorsque l’on vit l’infertilité. J’ai vu dans l’écriture et durant notre parcours, une véritable thérapie.

Écrire apaise l’esprit, l’âme, le cœur et le corps.

Vous allez vite vous prendre au jeu ! Une fois la décision prise d’écrire, les mots vont sortir par flots, par vague. Ils vont danser sur le papier au rythme de ce que vous voudrez livrer. Certains mots seront indélébiles et d’autres le parfait reflet d’émotions multiples que vous aurez traversées. Quoiqu’il en soit, ils seront le reflet de votre histoire et vous apaiseront.

Écrire permet de mettre des mots sur les maux.

Et des maux, des effets indésirables, il y en a, lorsqu’on vit l’infertilité ! Ce corps qui fait mal, ces rendez-vous interminables, ces attentes pleines d’espoir, ces douches froides à la vue du test de grossesse négatif…la liste est longue. Bien trop longue. Alors, il y a celles qui préfèrent oublier et celles qui noteront, quelque part, ce qu’elles ont vécu. Laquelle serez-vous ?

Écrire permet d’accepter des situations difficiles et douloureuses.

Voici un exemple concret. Je me souviens de ce jour d’hiver, juste avant Noël, lorsque ma belle-sœur a eu la délicatesse de m’annoncer sa grossesse en petit comité (je la remercie d’ailleurs !). Bien que je me réjouissais pour elle et mon beau-frère, la tristesse m’a envahit. Cette annonce appuyait là où ça faisait mal. J’ai écris l’article sur « quand le bonheur des unes fait le bonheur des autres« , dans la foulé pour extérioriser ce qui m’habitait vraiment. J’ai laissé parler les émotions et le reflet de ce en quoi je croyais vraiment : toujours se réjouir du bonheur des autres. Ce jour-là, ma belle-sœur a été une des mes plus belles sources d’inspiration. J’ai pu coucher mes émotions et choisir l’état d’esprit positif, l’espérance, plutôt que cultiver le désespoir, la jalousie, la tristesse.

Écrire permet de se souvenir, de se rappeler.

Que j’aime relire des articles que j’ai écris à vif ou des lettres que mon mari m’a écrites. Les mots ne mentent pas. Les émotions restent, malgré tout le chemin parcouru. Ne vous étonnez pas si les larmes montent à la relecture de certains textes que vous aurez écrits.

Écrire permet de raconter son histoire.

Un jour, il sera là, l’enfant que vous attendez tant. Et peut-être qu’il vous demandera au détour d’un jeu. »dis maman raconte moi mon histoire« . Je fais partie de celles qui pensent que dire à son enfant combien il a été voulu est positif pour son développement. Encore plus lorsqu’il a été attendu, espéré, désiré. Sans tomber dans le pathos et en adaptant le discours à chaque âge, chaque enfant a besoin de savoir d’où il vient, comment il a été conçu, quelle est son histoire ? Et parfois pourquoi il a été conçu de cette manière ? Savoir qu’on a été désiré et attendu est un cadeau pour la confiance de votre enfant. Sauf que le cerveau est bien fait, et certains passages de son histoire seront vite oubliés. Peut-être pour le mieux, à vous de voir.

Comment se libérer du parcours PMA grâce à l’écriture ?

Il y a mille et une façons de prendre la plume. Vous trouverez la votre. Ici, je vais vous livrer trois façons que je connais le mieux et que j’utilise (pour 2 d’entre elles).

Écrire pour en rire, grâce à la BD.

Connaissez-vous Claire S2C ? C’est une femme rayonnante, qui a su transformer la douleur en source d’inspiration et de créativité. Elle a dépassé sa peine et a puisé dans ses talents pour écrire un e BD  » Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants…ou pas. » Elle a couché sur papier son histoire pour la partager avec d’autres. Le magazine Fabuleuse au Foyer, lui consacre un article si vous voulez la découvrir.

Écrire pour partager, informer, témoigner.

Lorsque j’attendais ma première fille, je cumulais l’attente puisque j’étais également au chômage. Ca fait beaucoup. J’ai donc décidé d’ouvrir ce site internet pour informer, partager toutes les informations que je pouvais trouver sur le sujet du moment qui me concernait tant ! Cela a été salvateur ! Et lorsque je découvre vos commentaires, cela me confirme qu’il faut continuer à écrire. Vous êtes nombreuses à avoir besoin de soutien, d’information, de témoignages.

Écrire pour lui raconter son histoire.

Au détour d’un podcast, j’ai découvert que l’on pouvait écrire à son enfant. Comment ? En lui écrivant, soit dans un joli cahier, soit dans des mails. Voilà comment vous y prendre pour la deuxième solution.

Ouvrez un compte mail à votre enfant. J’ai choisi de donner les codes d’accès le jour des 13 ans de ma fille. Ce sera mon cadeau, très personnel et une manière de lui dire combien je l’aime. 13 ans c’est l’âge de l’adolescence, des questions, des doutes, du besoin de se rassurer et de connaître son histoire.

Depuis qu’elle est bébé, je lui écris des mails dans lesquels je lui raconte ses premières fois, et les évènements importants. Évidemment, lors du tout premier mail, je lui ai raconté comment elle est arrivée chez nous et combien nous étions heureux. Ce mail est précieux, car il a, lui aussi, une valeur « thérapeutique ». Non ce n’est pas anodin d’attendre de longs mois, de subir des traitements, et une valse d’émotions. Il n’y a rien à cacher, tout est avouable, cet enfant était désiré et il peut savoir le chemin que nous avons parcouru pour lui donner la vie, l’accueillir dans notre vie. Là, encore, suite à un parcours PMA long et difficile, l’écriture peut s’avérérer être une forme de thérapie.

Je trouve l’idée (qui n’est pas de moi), extra car, comme je le disais plus haut, les mots ne mentent pas. Je me surprends à laisser les larmes monter lorsque je relis ce que je lui ai écrit. Combien on oubli…combien c’est bon de se souvenir, de voir tout le chemin parcouru et de voir le résultat de ce que l’on qualifie parfois de « combat ».

Pour conclure, mesdames, prenez vos plumes.

A la lecture de cet article, vous l’aurez compris, j’attache une grande importance aux bienfaits de l’écriture durant un parcours PMA, qui fait presque office de thérapie. Je vous souhaite à chacune de trouver ce qui vous conviendra le mieux. Mais ne perdez pas de vue que tout ce que vous vivez, c’est votre histoire. L’accepter est parfois un processus long et fastidieux. La coucher sur papier vous rappellera, un jour ou l’autre, combien vous avez été forte pour la dépasser, la transformer, la développer. L’écriture est votre meilleure alliée durant votre parcours PMA. C’est une véritable thérapie douce qui vous accompagne tout au long de votre parcours PMA.

Post ovitrelle : 10 réflexes que l’on a toutes en attendant la prise de sang bHCG

Post ovitrelle : 10 réflexes que l’on a toutes en attendant la prise de sang bHCG

Ces 10 réflexes après l’injection d’Ovtrielle pour savoir si vous êtes enceinte.

Vous venez d’injecter Ovitrelle ?  Il est maintenant possible, après Ovitrelle, que vous ayez des réflexes pour savoir si vous êtes enceinte ou non. Il faudra attendre 10 longs jours après l’ovulation, déclenchée par le stylo Ovitrelle 250, pour commencer à avoir une réponse. Durant cette attente vous aurez des réflexes, car tout est possible et le corps peut réagir. Comment ne pas trouver le temps long ? Comment ne pas être tentée de chercher des réponses à des questions et notamment à la question  « suis-je enceinte ? « .  Voici une liste non-exhaustive des 10 réflexes que vous pourriez avoir après votre injection d’Ovitrelle.

TOP10 reflexes attente post ovitrelle

Réflexe #1  Passer des heures à lire des infos sur les effets d’Ovitrelle, les signes et les symptômes d’une grossesse

C’est vrai que vous n’aviez jamais eu de nausées avant cette injection d’hormones, ni même jamais senti votre pubis et encore moins eu l’odorat si développé. Suite à l’injection d’Ovitrelle, qui va déclencher l’ovulation, vous risquez de rechercher des explications à tous ces nouveaux maux qui peuvent apparaître dans les heures et dans les jours qui suivent l’injection.

Post Ovitrelle comment savoir si je suis enceinte

Réflexe #2  Passer d’autres heures à lire les forums « Ovitrelle signes grossesse », « Ovitrelle douleurs ventre », « Ovitrelle effets secondaires…. ».

En fait, ce corps s’exprime, réagit et peut même vous faire mal. Ces sensations sont nouvelles, c’est bien normal de chercher à savoir si ce que vous vivez est normal ou s’il y a lieu de vous inquiéter. Généralement, hormis dans le cadre d’une hyperstimulation ovarienne, ces signes et réactions, après l’injection d’Ovitrelle, sont normaux, bien que désagréable, on parle d’effets secondaires.

Réflexe #3 Passer encore d’autres heures à s’observer et ne rien laisser passer.

Un tiraillement par-ci, une douleur par-là, une tension ici, une nausée là…Et oui, votre corps réagit et votre cœur est prêt, alors votre tête cherche à entrevoir le moindre signe. Voilà ce qui vous attendant durant les 15 jours post injection ou les 10 jours post ovulation. Et pourtant cycle après cycle, vous vous répéterez qu’on ne vous y reprendra plus, mais probablement que ça sera plus fort que vous d’écouter votre corps.

Réflexe #4  Passer des jours à se dire « et si j’étais enceinte » et d’autres à se dire « ça n’a pas marché ! »

Si le corps s’exprime après l’injection d’Ovitrelle, votre tête va tenter de se projeter et de se protéger durant ces jours d’attente. Certains jours, vous serez pleine d’espoir : ça y est ce mois-ci, c’est le bon, c’est le votre, le test de grossesse post Ovitrelle sera positif ! Et puis le lendemain, les hormones vous jouant des tours, vous n’y croirez plus. Vous alternerez comme ça jusqu’à ce que la prise de sang Beta HCG vous donne la réponse.

Réflexe #5  Se mettre en « stand-by » ou « couvade » pendant 15 jours, en espérant qu’ils passeront plus vite.

Certaines devront s’arrêter de travailler en fonction de l’intensité des effets secondaires d’OvitrelleD’autres, auront l’impression de vivre une « couvade », les empêchant de vivre « normalement » : plus de sport, plus d’alcool, plus de produits crus, …car « sait-on jamais, si j’étais enceinte » .

Réflexe #6  Faire un test de grossesse post Ovitrelle à 8DPO, 10DPO, 12 DPO, 13DPO et 14DPO.

Nous y voilà, 10 jours post ovulation ou 15 jours après l’injection, on ne risque moins le faux positif d’Ovitrelle, alors pourquoi ne pas aller acheter un test de grossesse ? Attention à ne pas le réaliser trop tôt. Rappelez-vous que la prise de sang et le retard des règles sont les seuls vrais signes d’un début de grossesse. Que c’est tentant de savoir si l’on est enceinte après Ovitrelle grâce aux tests de grossesse.

quand faire test grossesse après Ovitrelle

Réflexe #7  Stresser avant de faire pipi dessus.

Si vous décidez de vous lancer et de réaliser un test de grossesse après l’injection d’Ovitrelle et avant votre prise de sang, vous aurez une sacrée appréhension avant de faire pipi dessus. Vous accorderez, certainement, une très grande importance à ce moment qui vous révélera si oui ou non vous êtes enceinte et si vos espoirs sont permis. Attention au « faux-positif ».

Réflexe #8 Etre déçue ou au contraire être pleine d’espoir.

Suivant le verdict du test de grossesse, c’est l’euphorie que vous pourrez connaître, ou au contraire, la descente et la décharge émotionnelle liée à la déception. C’est dur et vous garderez espoir jusqu’à la prise de sang. Vous allez essayer de savoir si vous l’avez fait trop tôt et s’il y a encore de l’espoir. Que disent les forums à ce sujet ? Hé ho ?  « Quelqu’un a fait son test de grossesse à 10DPO négatif ?« , « Encore de l’espoir après test de grossesse négatif à 13DPO ? » Ou alors vous posterez la photo de votre test de grossesse et de sa légère deuxième barre sur un groupe consacré aux femmes qui comme vous sont en « essai bébé » avec des traitements pour l’infertilité. Toutes vous donneront leurs avis et tenteront de vous réconforter ou de vous conforter. Encore une fois, seule la prise de sang vous donnera la réponse.

test grossesse 10DPO post ovitrelle

Réflexe #9 Quel que soit le résultat, vous patienterez pour réaliser la prise de sang 

Même si le test de grossesse est négatif, gardez espoir jusqu’à ce que la prise de sang, qui détecte la présence de Beta HCG, confirme la sentence du test urinaire, car après tout… le test de grossesse n’est pas fiable à 100 % et vous l’avez peut-être réalisé trop tôt. Vous pourrez alors vous réjouir ou accepter la tristesse et la déception. 

prise de sang 14DPO post ovitrelle

Réflexe #10  Jurer qu’on ne vous y reprendra plus…

Et puis recommencer le prochain mois (et ça s’est bien !)… 

désir d'enfant : l'épreuve de l'attente

Lorsqu’on désire plus que tout donner la vie, dans une société où tout va vite, où tous nos désirs sont assouvis quasi immédiatement, l’attente est difficile. On la découvre, on la déteste, on nous invite à l’ignorer, « c’est quand tu t’y attendras le moins que ça arrivera« . Mais un jour, cette attente, on la chérira, elle durera 9 mois avant la rencontre avec le bébé tant espéré. On la chérira, car elle nous aura fait découvrir une vertu qui est nécessaire dans la vie et dans le couple : celle de la patience dans l’épreuve, patience dans l’amour

L’attente façonne le cœur, elle le blesse parfois, mais elle vaincraÀ tous les couples qui vivent l’épreuve de l’infertilité, je vous laisse sur cette très belle phrase pleine d’espoir :  « l’attente est pareille à des ailes. Plus les ailes sont fortes, plus le vol est long« .

Hypnose et fertilité : cette pratique qui aide à tomber enceinte.

Hypnose et fertilité : cette pratique qui aide à tomber enceinte.

Hypnose et fertilité : cette pratique qui aide à tomber enceinte.

hypnose fertilité

Saviez-vous qu’en pratiquant l’hypnose, pendant le protocole de FIV, vous avez 2 fois plus de chance (28 % vs 14%) de mener à bien une grossesse ? C’est ce que révèle une étude israélienne réalisée en 2006. En effet, que vous soyez en « essai bébé » naturellement ou bien en parcours PMA depuis plus de 4 ans, l’hypnose de la fertilité peut se révéler être une véritable aide à la procréation. Aujourd’hui, je vous explique ce qu’est l’hypnose de la fertilité. Ensuite, je vous explique les bénéfices de l’hypnose et en quoi cette technique douce favorise la fertilité, augmente les chances de grossesse et adouci les traitements liés à la PMA. Enfin, je vous dis avec qui et comment pratiquer l’hypnose pour booster la fertilité. 

L’hypnose de la fertilité qu’est-ce que c’est ?

On connaît l’hypnose de spectacles fait pour divertir, surprendre et amuser, mais connaissez-vous l’hypnose thérapeutique ? J’ai rencontré Aude Sanchez, hypnothérapeute spécialisée dans la fertilité et créatrice du compte Instagram hypnose_et_fertilité. Elle nous dévoile l’histoire de cette technique et ses multiples bienfaits pour être enceinte.

Hypnose pour tomber enceinte

L’hypnose : une thérapie ancestrale ?

L’hypnose existe depuis l’Egypte Antique, si l’on en croit des traces retrouvées sur des hiéroglyphes. À visée thérapeutique, bien loin de divertir ou d’amuser la galerie, c’est une thérapie brève. En effet, les résultats sont visibles rapidement (après seulement quelques séances d’hypnose).

L’hypnose consiste à remettre du mouvement là où il y a des blocages via un état de conscience modifiée. L’hypnose thérapeutique permet de connecter le client à ses parts inconscientes. Cela l’aide à trouver ses solutions, sa manière de mieux vivre et sa façon de dépasser ses problématiques. Cet état dit « état hypnotique » est un état que l’on crée spontanément plusieurs fois par jour. On le retrouve en dehors de la séance d’hypnose lorsqu’on regarde une bougie allumée ou qu’on conduit mécaniquement.

L’hypnose : une thérapie orientée vers la solution.

Aude Sanchez a les mots pour décrire cette technique de médecine douce. Il s’agit d’une thérapie qui est orientée vers la solution et non vers le problème.

À la différence d’une psychanalyse, orientée sur la cause et le pourquoi, l’hypnose s’intéresse au « comment ? ». L’hypnose thérapeutique aide les personnes à s’interroger sur ce qu’elles désirent être et ce vers quoi elles veulent tendre. Donc, c’est à partir de ces questionnements que le travail commence. Il faut dire que sous hypnose, la personne a accès à des ressources et des capacités qui lui permettent de trouver ses propres réponses. Ce travail permet également de remettre du mouvement dans une situation bloquée. En se concentrant sur ce que l’on veut et non sur les souffrances ressenties, l’hypnose évite d’ancrer davantage les douleurs.

Hypnose : les bienfaits pour favoriser une grossesse

Les bienfaits de l’hypnose de la fertilité :

L’hypnose a la côte et pour cause, on lui reconnaît de nombreux bienfaits qui favoriseraient la fertilité. Découvrons en quoi l’hypnose, peut-elle aider une grossesse ? 

#1 Une aide pour évacuer le stress des traitements, des échecs et reprendre confiance en soi lors de parcours PMA

Un désir de grossesse peut prendre, mois après mois, beaucoup de place dans la vie d’un couple. Lorsquil s’agit d’un couple infertile, le désir de grossesse et de donner la vie peut même devenir obsessionnel et stressant. Les examens et traitements pour une stimulation ovarienne, une insémination artificielle ou une fécondation In Vitro y sont pour beaucoup. Ne parlons pas des échecs. Alors, le désir de grossesse se transforme en une véritable épreuve que l’hypnose parvient à apaiser. En effet, elle permet à la cliente de :

  • lâcher prise
  • réduire l’état d’anxiété et de peur

Toutes les techniques d’unification qu’utilise l’hypnose permettent de réduire le stress. En bref, cela a un impact direct sur la qualité du sommeil, sur la gestion de la douleur, la confiance en soi.

#2 L’hypnose permet de casser les croyances :

C’est quoi une croyance ? Une croyance c’est une idée que le cerveau va acter comme étant une vérité absolue, sans faits ou preuves réelles.

Comment l’hypnose peut-elle casser ce mécanisme de croyance ? « Un cerveau aime bien vérifier qu’il a raison » nous explique Aude Sanchez. Elle prend un exemple concret : « Si vous croyez que la vie est compliquée, que la vie est dure, il est possible que de manière inconsciente, vous vous auto-sabotiez pour donner raison à votre propre croyance ». 

De plus, Aude rajoute « le cerveau va être capable de filtrer ». C’est-à-dire qu’il est capable de se concentrer et ne retenir que ce qui va alimenter et valider la croyance.

En agissant sur l’inconscient, l’hypnose va aider la fertilité. Elle permet d’adoucir et de défaire des croyances limitantes et immobilisantes. Ainsi, la patiente se libère et met toutes les chances de son côté pour être enceinte.

#3 L’hypnose : une aide durant les protocoles de procréation médicalement assistée (stimulation ovarienne, IAC ou FIV).

Lors des séances consacrées aux traitements de linfertilité, lhypnothérapeute se focalise sur des techniques de visualisation. En état de semi-conscience, le patient est alors capable de visualiser :

  • les ovaires qui travaillent et qui créent des follicules
  • comment l’endomètre s’épaissit pour pouvoir accueillir la vie. 

Les neurologues s’accordent à dire que le cerveau n’est pas capable de dissocier le réel de l’imaginaire. Grâce à la visualisation, on montre au cerveau le travail du corps : la fécondation, la nidation, ou une grossesse. Ainsi, le cerveau, pensant qu’il s’agit de la réalité, va activer les parties du corps qui peuvent soutenir son travail. Cette technique de visualisation permet de lever des blocages ou des peurs et de favoriser les grossesses. 

Enfin, Aude Sanchez rappelle que l’hypnose n’est pas une baguette magique. Il s’agit d’une aide douce qui favorise le lâcher prise, en augmentant la confiance dans son corps.

#4 L’hypnose permet la reconnection au corps :

On ne le dira jamais assez, le parcours PMA est un parcours du combattant. Nombreuses sont les femmes qui, suite aux traitements, examens et échecs, se sentent trahies par leur propre corps. Il y a, alors, une dissociation avec celui-ci.

Les techniques de l’hypnose permettent à la patiente de renouer avec son corps et de refaire alliance avec lui. Lhypnose thérapeutique aide à porter un autre regard sur le corps. Dans le cadre de linfertilité, certains traitements, comme l’Ovitrelle, vont singer le corps et lui faire croire qu’il est enceint. Au lieu d’en vouloir à ce corps, qui réagit en donnant de « faux signes de grossesse », l’hypnose aide à poser un regard bienveillant. Ce corps subit plus qu’il ne trahit. Ainsi, la patiente en parcours PMA peut refaire alliance avec son propre corps.

L'hypnose en pratique

L’hypnose de la fertilité en pratique :

Vouloir booster sa fertilité grâce à l’hypnose, c’est bien. Mais, peut-être vous demandez-vous si c’est fait pour vous. À qui s’adresse cette pratique ? Comment se déroule une séance ? Combien coûte une séance d’hypnose ? Ou encore comment trouver un bon praticien ? Voici les réponses à toutes ces questions.

À qui s’adresse l’hypnose de la fertilité ?

Aude Sanchez nous dévoile le profil de sa clientèle. Bien que très majoritairement féminine, elle reçoit également quelques hommes. L’hypnose de la fertilité s’adresse à tous ceux qui espèrent un enfant. 

Aude reçoit beaucoup de femmes qui souhaitent tomber enceinte, mais qui ont peur. Elles peuvent avoir peur de la grossesse ou peur de l’accouchement ou d’autres encore. Quoiqu’il arrive, l’hypnose aide à les surmonter et à les quitter.  D’autres clientes viennent pratiquer l’hypnose de la fertilité pour faire face à une infertilité inexpliquée. Souvent inconsciente, travailler sous hypnose permet, parfois, d’identifier la cause d’une infertilité inexpliquée.

Aude accueille des couples qui suivent un parcours PMA depuis quelques mois ou depuis de longues années. L’hypnose leur permet de renouer avec leur spontanéité, leurs envies, le lâcher prise. D’autres patientes viennent pour travailler avec la thérapeute à des moments clé du protocole de FIV (fécondation In Vitro). A ce moment là, l’hypnose favorise l’ovulation, la fécondation puis la nidation

Il n’y a pas un profil « type » de clients. Mais, elle avoue rencontrer des problématiques « types » qui seront traitées sur mesure, telle de la haute couture. Ces problématiques vont être liées à :
– une perte de confiance
– la gestion des émotions (la colère, sentiment d’injustice)
– la gestion des échecs des traitements liés à la PMA. 

Comment se déroule une séance d’hypnose ?

Une séance d’hypnose se pratique en cabinet ou à distance et dure une heure dans une pièce calme et confortable. Tout d’abord, il s’agit d’une discussion. Le praticien écoute le besoin du patient et tente de comprendre ce qui l’amène à pratiquer l’hypnose. 

Aude explique que cette étape de discussion est primordiale. En tant qu’hypnothérapeute, elle a besoin d’entendre les maux/mots. Comprendre ce qu’elles vivent et comment elles le vivent. Beaucoup de choses sont perceptibles à ce moment là : tournures des phrases, raccourcis, projections, blessures, motif de la venue. Cette phase de questionnements permet au praticien d’apprendre à connaître sa patiente et d’enclencher le mouvement lié à la problématique.
La séance d
’hypnose va ensuite être  adaptée au besoin. Dans certains cas, la séance sera « conversationnelle ». Il n’y aura pas d’avant et après hypnose. Elle se fera au fil d’une discussion via des questions précises. L’hypnose conversationnelle est utilisée lorsque le profil de la cliente s’y prête mieux. Soit la cliente a besoin d’être rassurée. Soit la cliente a besoin de mettre des mots sur des idées, des croyances avant d’aller plus loin.

Dans la plupart des cas, suite à la discussion, la séance d’hypnose va se poursuivre avec une phase d’induction. Durant de cette phase, on décale l’état de conscience pour laisser le patient accéder à son monde intérieur et son inconscient. 

Enfin, vient la phase d’approfondissement du travail (après le questionnement du début). À ce moment-là de la séance, le thérapeute créé un protocole pour la cliente. Cela va permettre de créer du mouvement là où il y a des blocages. 

Loin de nous vendre de la poudre de perlimpinpin, Aude insiste sur le fait qu’il faut souvent 2 à 3 séances pour pouvoir traiter en profondeur une peur ou un blocage présent depuis de nombreuses années.

Comment trouver un hypnothérapeute ?

Travailler l’inconscient avec l’aide de l’hypnothérapeute n’est pas anodin et est le fruit d’une volonté du client. 

Contrairement à l’hypnose de spectacle divertissante mais ne respectant pas toujours les personnes, l’hypnose de la fertilité est une thérapieL’approche y est « bienveillante et thérapeutique » et basée sur le respect. Si le client y est réfractaire, alors il n’entrera pas en état d’hypnose. 

Aude nous prodigue quelques conseils pour pouvoir vivre la séance sereinement. Lors de la phase de discussion, la cliente doit se sentir en confiance et sereine. Si ce n’est pas le cas, alors il ne faut pas hésiter à interrompre la séance. À tout moment, la cliente est capable d’orienter la séance en fonction de ses ressentisIl n’y a pas de prise de contrôle de l’inconscient de la part du praticien

Des sites comme hypnolib vous donneront accès à une liste d’hypnothérapeutes proche de chez vous. Je ne saurais que vous recommander Aude Sanchez et ses séances en télé-consultation ou à son cabinet proche de Montpellier. Vous pouvez prendre rendez-vous via son site www.hypnose-et-fertilite.fr ou sa page Instagram Hypnose_et_fertilité_. Vous pouvez également découvrir ses audios hypnotiques pour vous accompagner le long de votre parcours bébé sur son site internet.

Combien coûte une séance d’hypnose fertilité ?

Une séance dhypnose de fertilité avec Aude Sanchez coûte 90 eurosDerrière ce prix, vous avez l’assurance d’un suivi et d’un accompagnement. Vous pouvez suite à la séance la contacter via Instagram en lui laissant des notes vocales auxquelles elle vous répondra. 

Hypnose n'est pas une baguette magique

Rappelons-le, technique thérapeutique aux multiples bienfaits pour la fertilité, l’hypnose n’est pas une baguette magique, comme aime rappeler Aude Sanchez, hypnothérapeute spécialisée dans la fertilité. Cette technique douce aide le client à se remettre en mouvement, là ou des blocages l’immobilisaient. C’est un chemin, qu’emprunte le client, tourné vers la solution et les étapes à mettre en œuvre pour y parvenir. Lâcher prise, détente, réduction du stress permettent de mettre toutes les chances de son côté pour être enceinte. Alors, envie d’essayer ? 

Infertilité et vacances d’été : comment gérer les traitements ?

Infertilité et vacances d’été : comment gérer les traitements ?

Infertilité et vacances d’été : comment gérer les traitements ?

Infertilité et vacances d’été : comment gérer les traitements ?

« Prends du repos : un champs qui a reposé donne une récolte abondante. »

Ovide

Le soleil et les premières chaleurs estivales ne devraient plus tarder, apportant son lot de jours fériés, de vacances d’été, de soirées allongées. Les vacances arrivent à grands pas. Dans cet article, je ne vous prodiguerai pas de « lâcher-prise », mais saviez vous que les vacances et particulièrement le soleil ont des bienfaits dans les traitements pour l’infertilité* ? On en parle juste un peu plus bas. Pour autant, lorsque l’on suit un traitement pour l’infertilité, il n’est pas question de l’oublier au fond de sa valise. Voici quelques astuces pour pouvoir poursuivre votre traitement contre l’infertilité durant l’été.

#Anticiper

L’idée est de vous préparer à poursuivre vos traitements pour une stimulation ovarienne, une insémination artificielle (IAC) ou une fécondation in Vitro (FIV) : injections quotidiennes, prise de comprimés, monitorage de l’ovulation, ovitrelle, etc. Tout ceci, malgré le fait que vous ne soyez pas chez vous, avec vos repères et votre laboratoire d’analyses. Cela peut paraître anodin, mais je voudrais partager avec vous une expérience personnelle.

L’année dernière, nous avons rejoint ma belle-famille pour une semaine fabuleuse dans le Cantal, région magnifique…mais très mal desservie. Je n’avais pas anticipé les distances pour me rendre au laboratoire d’analyses ou encore la difficulté d’obtenir un rendez-vous pour une échographie de monitorage folliculaire.

Quelle galère ! J’ai dû arrêter le traitement en cours de route, puisque je n’ai pas pu obtenir de rendez-vous. Je vous laisse imaginer la déception lorsqu’on s’est astreint à suivre scrupuleusement son traitement et que tout s’arrête pour une histoire d’anticipation.
Avec l’été qui arrive, ce sont bien souvent les grosses chaleurs qui arrivent également. Pour celles qui ont un traitement de l’infertilité par injections, pensez à vous munir d’une petite glacière pour pouvoir conserver la substance chimique aux frais. Vous êtes à un mariage et la voiture est en plein soleil ? Pendant la cérémonie, n’hésitez pas à demander à un café, de vous les conserver dans leur frigidaire. Ils accepteront avec plaisir. N’oubliez pas de les récupérer à la fin.

Et une fois sur le lieu du mariage, un petit tour par les cuisines, le plus beau sourire et le tour est joué : vos injections sont au frais ! L’objectif ? Conserver toute l’efficacité de votre traitement.

Parcours PMA s'organiser

#S’organiser

S’il y a bien une chose que j’aurais aimée que l’on me dise lorsque j’ai démarré mes traitements, c’est que cela demande un peu d’organisation, particulièrement lorsque l’on part en vacances. Ne manquez d’aucune pilule, aucune injection, aucun RDV, aucune prise de sang, pour mener à bien la  maturité des follicules, puis le déclenchement de l’ovulation. Tout cela demande une certaine organisation et ça se prépare un petit peu.

#1 Vérifier que vous aurez votre traitement en quantité suffisante durant vos déplacements
#2 Vérifier qu’un laboratoire d’analyses et un centre d’échographie pelvienne se trouvent à proximité et soit disponible pour vous recevoir
#3 Vérifier que vous pourrez vous y rendre facilement (voiture, bus, à pied, …)

#Être rigoureux

Même en été, pour que votre rêve de devenir parents se réalise, vous devez vous astreindre à prendre votre traitement quotidiennement. Pas question de faire l’impasse, sous prétexte que la situation ne s’y prête pas ou que la soirée a été un peu alcoolisée. Si vous ne vous en sentez pas capable, pourquoi ne pas profiter de l’été pour faire une pause dans votre traitement pour l’infertilité ?

#Profiter

Ok, vous apportez votre traitement en vacances d’été, mais c’est une période dont il faut profiter. On se relaxe, on passe du bon temps en famille, entre amis, à buller au soleil ou à escalader les montagnes. On fait ce qu’on aime, on en profite tout simplement.

vacances repos fertilité

#Se reposer

Le soleil et la chaleur ne font pas toujours bon ménage avec les traitements pour l’infertilité, vérifiez toujours la compatibilité d’une exposition au soleil et surtout profitez de cette période pour vous reposer. Rien de tel que de bonnes siestes en début d’après-midi pour recharger les batteries.

bienfaits soleil fertilité

Les bienfaits du soleil sur la fertilité :

Saviez-vous que le soleil a des bienfaits sur la fertilité ? Une étude autrichienne, réalisée au sein du Medical University of Fraz, met en avant le fait que le soleil stimule la production de vitamine D dans l’organisme. Cette vitamine régule le cycle menstruel et équilibre les hormones sexuelles de la femme. On constate une haussa allant jusqu’à :
– 21 % pour les œstrogènes
– 13 % pour la progestérone
Côté messieurs, sachez que le soleil a une action stimulante au niveau de la testostérone, augmentant de ce fait leur libido. Antoine Griezmann confirme les bienfaits des vacances sur sa fertilité (3 enfants nés le 8 avril) : « Je n’ai aucune potion magique pour expliquer une telle chose à part vous dire que quand tu es tranquille, détendu en vacances, sans pression ni match ou entraînement les choses se passent naturellement« .

Du soleil, des siestes et l’été sera parfait ! Je vous souhaite un très bel été.