Parcours PMA : l’écriture, une bonne thérapie ?

Parcours PMA : l’écriture, une bonne thérapie ?

Qu’il est long ce parcours pour donner la vie. Il peut parfois prendre plusieurs années. Et lorsqu’on est dedans, on est dans l’action et puis ensuite ? Je vais vous livrer un de mes conseils pour essayer de mieux vivre le parcours PMA : celui d’écrire son histoire, son parcours. Pourquoi ? S’en souvenir ? Le lui raconter ? Ne pas oublier ? Pour relire tout ce que l’on a traversé durant ce long et difficile parcours PMA. Laissez moi vous expliquer en quoi, lors d’un parcours PMA, l’écriture peut être une véritable thérapie. Allez, à vos plus belles plumes !

Infertilité : pourquoi est-ce important d’écrire ?

Saviez-vous que coucher sur papier ce que l’on vit, qu’il s’agisse d’une période heureuse, de doutes ou plus difficile, est un excellent moyen d’extérioriser, de se souvenir, d’accepter et puis qui sait, d’un jour de raconter votre histoire.

Coucher sur papier son parcours PMA : l’écriture, une véritable thérapie.

L’écriture intègre l’art-thérapie. C’est en soi une thérapie aux multiples vertus. Lors de votre parcours PMA, vous, votre couple, et votre corps êtes souvent malmenés. Ces longs mois de traitements (hormones, examens, Ovitrelle, attente), vous font vivre de multiples émotions. Je parlais même d’ascenseur émotionnel dans un précédent article. Et le pire…C’est que ça traîne en longueur, pour beaucoup. Et pourtant c’est votre histoire, celle de votre couple et encore plus celle de votre futur enfant. Laissez moi vous présenter tous les bienfaits de l’écriture lorsque l’on vit l’infertilité. J’ai vu dans l’écriture et durant notre parcours, une véritable thérapie.

Écrire apaise l’esprit, l’âme, le cœur et le corps.

Vous allez vite vous prendre au jeu ! Une fois la décision prise d’écrire, les mots vont sortir par flots, par vague. Ils vont danser sur le papier au rythme de ce que vous voudrez livrer. Certains mots seront indélébiles et d’autres le parfait reflet d’émotions multiples que vous aurez traversées. Quoiqu’il en soit, ils seront le reflet de votre histoire et vous apaiseront.

Écrire permet de mettre des mots sur les maux.

Et des maux, des effets indésirables, il y en a, lorsqu’on vit l’infertilité ! Ce corps qui fait mal, ces rendez-vous interminables, ces attentes pleines d’espoir, ces douches froides à la vue du test de grossesse négatif…la liste est longue. Bien trop longue. Alors, il y a celles qui préfèrent oublier et celles qui noteront, quelque part, ce qu’elles ont vécu. Laquelle serez-vous ?

Écrire permet d’accepter des situations difficiles et douloureuses.

Voici un exemple concret. Je me souviens de ce jour d’hiver, juste avant Noël, lorsque ma belle-sœur a eu la délicatesse de m’annoncer sa grossesse en petit comité (je la remercie d’ailleurs !). Bien que je me réjouissais pour elle et mon beau-frère, la tristesse m’a envahit. Cette annonce appuyait là où ça faisait mal. J’ai écris l’article sur « quand le bonheur des unes fait le bonheur des autres« , dans la foulé pour extérioriser ce qui m’habitait vraiment. J’ai laissé parler les émotions et le reflet de ce en quoi je croyais vraiment : toujours se réjouir du bonheur des autres. Ce jour-là, ma belle-sœur a été une des mes plus belles sources d’inspiration. J’ai pu coucher mes émotions et choisir l’état d’esprit positif, l’espérance, plutôt que cultiver le désespoir, la jalousie, la tristesse.

Écrire permet de se souvenir, de se rappeler.

Que j’aime relire des articles que j’ai écris à vif ou des lettres que mon mari m’a écrites. Les mots ne mentent pas. Les émotions restent, malgré tout le chemin parcouru. Ne vous étonnez pas si les larmes montent à la relecture de certains textes que vous aurez écrits.

Écrire permet de raconter son histoire.

Un jour, il sera là, l’enfant que vous attendez tant. Et peut-être qu’il vous demandera au détour d’un jeu. »dis maman raconte moi mon histoire« . Je fais partie de celles qui pensent que dire à son enfant combien il a été voulu est positif pour son développement. Encore plus lorsqu’il a été attendu, espéré, désiré. Sans tomber dans le pathos et en adaptant le discours à chaque âge, chaque enfant a besoin de savoir d’où il vient, comment il a été conçu, quelle est son histoire ? Et parfois pourquoi il a été conçu de cette manière ? Savoir qu’on a été désiré et attendu est un cadeau pour la confiance de votre enfant. Sauf que le cerveau est bien fait, et certains passages de son histoire seront vite oubliés. Peut-être pour le mieux, à vous de voir.

Comment se libérer du parcours PMA grâce à l’écriture ?

Il y a mille et une façons de prendre la plume. Vous trouverez la votre. Ici, je vais vous livrer trois façons que je connais le mieux et que j’utilise (pour 2 d’entre elles).

Écrire pour en rire, grâce à la BD.

Connaissez-vous Claire S2C ? C’est une femme rayonnante, qui a su transformer la douleur en source d’inspiration et de créativité. Elle a dépassé sa peine et a puisé dans ses talents pour écrire un e BD  » Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants…ou pas. » Elle a couché sur papier son histoire pour la partager avec d’autres. Le magazine Fabuleuse au Foyer, lui consacre un article si vous voulez la découvrir.

Écrire pour partager, informer, témoigner.

Lorsque j’attendais ma première fille, je cumulais l’attente puisque j’étais également au chômage. Ca fait beaucoup. J’ai donc décidé d’ouvrir ce site internet pour informer, partager toutes les informations que je pouvais trouver sur le sujet du moment qui me concernait tant ! Cela a été salvateur ! Et lorsque je découvre vos commentaires, cela me confirme qu’il faut continuer à écrire. Vous êtes nombreuses à avoir besoin de soutien, d’information, de témoignages.

Écrire pour lui raconter son histoire.

Au détour d’un podcast, j’ai découvert que l’on pouvait écrire à son enfant. Comment ? En lui écrivant, soit dans un joli cahier, soit dans des mails. Voilà comment vous y prendre pour la deuxième solution.

Ouvrez un compte mail à votre enfant. J’ai choisi de donner les codes d’accès le jour des 13 ans de ma fille. Ce sera mon cadeau, très personnel et une manière de lui dire combien je l’aime. 13 ans c’est l’âge de l’adolescence, des questions, des doutes, du besoin de se rassurer et de connaître son histoire.

Depuis qu’elle est bébé, je lui écris des mails dans lesquels je lui raconte ses premières fois, et les évènements importants. Évidemment, lors du tout premier mail, je lui ai raconté comment elle est arrivée chez nous et combien nous étions heureux. Ce mail est précieux, car il a, lui aussi, une valeur « thérapeutique ». Non ce n’est pas anodin d’attendre de longs mois, de subir des traitements, et une valse d’émotions. Il n’y a rien à cacher, tout est avouable, cet enfant était désiré et il peut savoir le chemin que nous avons parcouru pour lui donner la vie, l’accueillir dans notre vie. Là, encore, suite à un parcours PMA long et difficile, l’écriture peut s’avérérer être une forme de thérapie.

Je trouve l’idée (qui n’est pas de moi), extra car, comme je le disais plus haut, les mots ne mentent pas. Je me surprends à laisser les larmes monter lorsque je relis ce que je lui ai écrit. Combien on oubli…combien c’est bon de se souvenir, de voir tout le chemin parcouru et de voir le résultat de ce que l’on qualifie parfois de « combat ».

Pour conclure, mesdames, prenez vos plumes.

A la lecture de cet article, vous l’aurez compris, j’attache une grande importance aux bienfaits de l’écriture durant un parcours PMA, qui fait presque office de thérapie. Je vous souhaite à chacune de trouver ce qui vous conviendra le mieux. Mais ne perdez pas de vue que tout ce que vous vivez, c’est votre histoire. L’accepter est parfois un processus long et fastidieux. La coucher sur papier vous rappellera, un jour ou l’autre, combien vous avez été forte pour la dépasser, la transformer, la développer. L’écriture est votre meilleure alliée durant votre parcours PMA. C’est une véritable thérapie douce qui vous accompagne tout au long de votre parcours PMA.

Annonce de grossesse : Comment faire pour que le bonheur des unes fasse le bonheur des autres ?

Annonce de grossesse : Comment faire pour que le bonheur des unes fasse le bonheur des autres ?

Annonce de grossesse : Comment faire pour que le bonheur des unes fasse le (malheur) bonheur des autres ?

Le bonheur des unes fait le bonheur des autres

« Qui se réjouit du bonheur d’autrui, son propre bonheur fleurit. » 

Proverbe allemand

Le désir d’enfant s’est installé dans votre foyer. À mesure que les mois passent, la peur de voir ce désir inexaucé se fait de plus en plus présente, laissant place à la souffrance. À cela s’ajoute, les déceptions mensuelles et cycliques que l’arrivée des « vilaines » implique. Quand ? Pourquoi ? Qu’aurais-je pu faire autrement ? Et si justement, il n’y avait rien à faire autrement… juste à attendre ? Et puis, il y a des couples qui vivent l’épreuve des fausses-couches ou de ce deuxième enfant qui n’arrive pas, alors que le premier est arrivé sans difficulté. 
Quelque soit la situation, il arrive un moment que l’on n’anticipe pas toujours, lorsqu’on est confronté à l’infertilité ou à l’espérance de l’arrivée d’un enfant : l’annonce des grossesses de l’entourage et sa propre réaction. Habituellement, on se réjouit : un bébé, c’est la joie, c’est la vie et c’est bien naturel ! Seulement avec ce désir d’enfant bien présent, inexaucé et qui blesse chaque mois, l’annonce des grossesses des autres peut devenir de plus en plus difficile à vivre et pour certaines, carrément invivable.
Pour l’entourage, aussi, cela peut s’apparenter à marcher sur un fil, tel un funambule manquant de se casser la figure à l’annonce de l’arrivée d’un enfant. 
Annoncer une grossesse à un couple qui a du mal à attendre un enfant, c’est un moment délicat qui peut devenir un moment privilégié

À l’approche de Noël, des retrouvailles familiales, il y a certainement de discrets et heureux cadeaux qui se logent dans le ventre de leur maman, attendant que leur présence soit annoncée et que l’on se réjouisse de leur arrivée. 

Pour que tout le monde puisse partager le bonheur de l’arrivée d’un bébé, je vous propose un petit focus sur ces petites choses toutes simples qui peuvent aider les couples en espérance d’enfant à se réjouir du bonheur des autres. Cet article donnera, aux couples qui s’apprêtent à partager leur joie, quelques clés pour que ce soit un moment de bonheur partagé.

À vous qui espérez un enfant : top 10 des choses pour se réjouir.

À vous qui espérez un enfant : top 10 des choses pour se réjouir du bonheur des autres.

#1 « L’effet miroir » : acceptez votre tristesse. Ces annonces sont le miroir de ce qui dysfonctionne et fait souffrir en nous. Aucune raison de nier ou de refouler le fait que vous êtes triste de cette absence d’enfant dans votre vie, dans votre famille. Non, vous n’êtes pas une « warrior » sans émotion. C’est déjà très positif ! Car cela semble dire que vous ne contrôlez pas tout et encore moins vos émotions. C’est un bon début vers le « lâcher-prise », tant recommandé.

#2 Permettez-vous de vivre un cœur à cœur : à l’annonce d’une grossesse dans votre entourage, vous pouvez profiter de ce moment, pour partager et expliquer ce que vous ressentez et ce que vous vivez avec le couple qui partage sa joie. Sans leur casser la baraque, c’est peut-être le moment pour un cœur à cœur. Une amitié se forge au fil des moments de vérité partagés. L’infertilité est muette et invisible pour beaucoup. Si l’on n’en parle pas, il y a peu de chances qu’on ose vous en parler. 

#3  Un jour se sera toi : un jour, cela vous arrivera. La médecine, bien utilisée, est une alliée. Un jour, ces personnes qui vous annoncent l’arrivée de leur prochain enfant, seront si heureuses de vous entourer et de partager votre joie.

pleurez

« Qui sème dans les larmes, récolte dans la joie« .

#4 Pleurez : prenez du temps, après l’annonce, pour évacuer ce qui doit l’être. Ce sont bien souvent des larmes. Elles sont justifiées, elles expriment ce que vous ressentez, et ont besoin de vous quitter pour vous alléger. Ne laissez place à aucune culpabilité. Anne Dauphine Julliand, dans son livre Consolation, écrit : « c’est triste de ne pas pouvoir pleurer. De ne pas montrer sa douleur, de ne pas la laisser s’exprimer ouvertement et s’écouler naturellement. Ça fait tant de bien ! Même si elles ne pèsent presque rien, les larmes soulagent d’un poids immense. Un poids qui comprime le cœur. On se sent plus léger de ces larmes versées, de cette peine épanchée. C’est une force immense de pleurer. C’est être fort de sa faiblesse. »

#5 Du temps ensemble : prenez du temps en couple, pour exprimer et partager ce que vous ressentez. « Qui s’aime dans les larmes, récolte dans la joie », petite variante qui m’a été partagée et que je trouve très belle. Monsieur vit certainement cela à sa manière et très difficilement aussi. Accueillez ce temps de couple de qualité.

#6 Du temps pour vous : offrez-vous un temps pour vousOn cède à une petite compensation pour que le moral reparte de plus belle (un massage, un craquage shopping, un petit repas qui vous fait plaisir, etc.).

Goods vibs only

#7 Souvenez-vous : souvenez-vous que l’arrivée d’un enfant, c’est le cycle de la vie, c’est la joie et c’est naturel. Et souvenez-vous aussi, qu’il y a de grandes chances que cela vous arrive, même si vous ne savez pas quand.

#8 Be Happy : rappelez-vous que se réjouir pour les autres rend plus heureux que l’envie. Un jour, ce même couple, avec qui vous vous réjouissez, se réjouira pour vous.

#9 Good vibs only : cultivez un bon état d’esprit. Votre état d’esprit pèse son poids dans la balance de la fertilité. Plus vous entretiendrez un état d’esprit positif, joyeux, ouvert et qui cultive l’espoir, plus vous vous donnez de chances pour que ce baby arrive.

#10 Dormez : Une bonne nuit de sommeil aide à apaiser les émotions de la veille.

Top 5 des petites choses qui aident un couple infertile à accueillir la nouvelle.

Top 5 des petites choses qui aident un couple infertile à accueillir la nouvelle.

 

#1 Place à la délicatesse : un couple infertile est souvent un couple qui souffre, tout en essayant de vous le montrez le moins possible. À l’annonce de la bonne nouvelle, il est probable que votre joie réveille chez eux les souffrances qu’ils vivent. Le couple qui vous entoure appréciera votre délicatesse. Comment être délicat ? En prévoyant un temps particulier et en petit comité pour annoncer l’heureux évènement, en évitant les phrases intrusives et maladroites. Cela permettra que le couple vous félicite, qu’il se réjouisse pour vous, mais également qu’il vous partage leur épreuve en toute transparence, sans faux-semblant. En agissant ainsi, vous leur permettez d’être vrais et c’est ce qui permettra de démultiplier la puissance de votre relation au lieu de créer de la distance.

#2 Pas de place pour la pitié : à l’annonce de l’arrivée de votre futur enfant, rangez la pitié. La pitié, c’est ce qui stigmatise le couple infertile et ce qui peut leur faire le plus mal. Oui, l’infertilité est difficile, c’est vrai. Mais, c’est une étape de leur vie souvent temporaire. L’infertilité a aussi des aspects positifs, puisqu’ils sortiront grandis de cette épreuve. Un couple n’est pas qu’infertile et peut surtout être fécond.

#3  Usez de la compassion : lorsque vous annoncerez l’arrivée de bébé, pensez à être dans la compassion. Cela ne veut surtout pas dire s’excuser d’attendre un bébé, mais prendre le temps de « souffrir avec eux » un temps. Si bien sûr, le couple souhaite partager avec vous ce qu’ils vivent.

#4 Laissez couler les larmes et consolez : rappelez-vous qu’ils se réjouissent pour vous, même s’ils laissent échapper quelques larmes. « La consolation est une histoire d’amour écrite à l’encre des larmes. C’est la rencontre de deux cœurs : un qui souffre et un cœur qui s’ouvre. De deux âmes : une âme ébranlée et une âme qui se laisse bouleversée. » A-D Julliand. Ouvrez simplement les bras et accueillez celui ou celle qui a besoin d’être consolé, sans un mot, un geste suffit. Soyez compréhensif, doux et patient. Peut-être qu’une petite distance sera nécessaire, le temps que le couple qui vous entoure accueillent la nouvelle. Ne vous-en offusquez pas et restez ouvert à leur retour.

#5 Soyez simple : ne vous mettez pas trop la pression, car plus vous vous la mettrez, plus vous leur mettrez. La gêne est communicative. Il n’y a rien de pire qu’une situation gênante. Alors, on trinque, on célèbre, on est léger tout en prenant soin de ne pas blesser l’autre.

L'arrivée d'un bébé ça se célèbre.

Peut-être qu’au fil de mois et des témoignages d’autres idées viendront compléter l’article. J’espère n’avoir blessé personne à travers ces quelques lignes et réussi à partager des clés qui permettront à chacun de se réjouir de l’arrivée d’un bébé dans l’entourage. N’hésitez pas à me partager vos petits trucs, conseils et astuces pour bien vivre ce moment pour que le bonheur des unes fasse le bonheur des autres.

Même si l’attente d’un bébé est longue et parfois douloureuse, l’arrivée d’un bébé est une grande joie. Cet enfant a besoin que l’entourage se réjouisse de sa future arrivée alors célébrons-le !

Désir d’enfant : de la patiente à la patience, l’art d’apprendre à attendre .

Désir d’enfant : de la patiente à la patience, l’art d’apprendre à attendre .

Désir d’enfant : 

de la « patiente » à la « patience », l’art d’apprendre à attendre.

Désir d'enfant : l'art d'apprendre à attendre

« La patience est un arbre dont les racines sont amères,

mais dont les fruits sont doux » Aristote

« C’est quand tu t’y attendras le moins que ça arrivera« . Est-ce seulement possible de rendre ce conseil, souvent maladroit, réel lorsque le couple vit l’infertilité ?

Est-il possible de ne plus attendre, lorsque l’on attend, l’on espère l’arrivée d’un enfant et que le chemin vers la joie d’être parents, implique que nous devenions « patients » au sens médical, comme propre ?  

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la « cliente » du docteur s’appelait « patiente » ? Tout simplement parce que ce mot vient du latin ‘patiens  » : « celui ou celle qui souffre« . Le patient est donc celui qui souffre.

Le patient est aussi celui qui patiente. Il développe, malgré lui, la vertu de patience, l’aptitude à se maîtriser face à l’attente, à rester calme dans une situation de tension ou face à des difficultés, ou encore la qualité de persévérance.

Demander à un couple infertile de ne pas s’y attendre, c’est tout simplement lui recommander une mission impossible. Lorsque la grossesse se fait attendre, le couple développe l’art d’attendre, d’autant plus s’il est médicalement assisté pour donner la vie. « Les attentes que nous offre la vie sont rarement des états simples. Incertitude, désir, crainte, impatience, colère, ennui s’y succèdent et s’y mêlent.» Mlle Morand.
Le parcours de procréation médicalement assistée (PMA) requiert une grande patience et met cette vertu à rude épreuve. Alors oui, le couple dans cette période de vie, attend souvent. Et c’est tant mieux car s’il y a de l’attente, il y a de l’espoir.
 

Désir d'enfant : 15 moments que le couple attend

Infertilité : 15 moments-clés que le couple attend.

#1 Le RDV et le diagnostic : la première chose qu’un couple va attendre, une fois qu’est identifié l’infertilité, c’est le RDV médical qui permettra de poser le diagnostic et d’indiquer la marche à suivre. 

#2 Les ordonnances : une fois dans le cabinet médical, ce sont les ordonnances que le couple « patient » attendra. Ces ordonnances permettront de débuter les traitements apportant avec elles une vague d’espoir.

#3 Le début du traitement : l’ordonnance en poche, les médicaments procurés, le couple se met à attendre ce premier moment qui corrobore avec le début du traitement (première injection, premiers comprimés, …)

La patience est une vertu

« La patience n’a l’air de rien, c’est tout de même de l’énergie« . Voltaire

#4 Les analyses : une semaine après le début du traitement, c’est au laboratoire que l’on va attendre, surtout en période de covid, de longues heures parfois.

#5 Les résultats : la patiente et le couple attendront toute la matinée les résultats qui permettront d’évaluer l’évolution du cycle et la suite à donner. 

#6 L’échographie : après avoir attendu d’obtenir un rendez-vous, la patiente attendra son tour pour l’échographie et le verdict de l’échographe. 

Patience, attente, PMA

« Le découragement est beaucoup plus douloureux que la patience. »

Hafiz

#7 Les consignes : En fin de journée, le couple attendra le retour et les consignes de l’équipe qui le suit.

#8 Les examens : on attendra la prochaine série d’examens.

#9 Le déclenchement de l’ovulation : une fois la taille du (des) follicule(s) atteinte, le couple « patient » attendra le déclenchement de l’ovulation et l’injection d’Ovitrelle ou autre aide à l’ovulation. 

#10 L’ovulation, la ponction, le transfert : suivant les pathologies et les traitements induits, le couple en parcours PMA attendra l’ovulation, la ponction puis le transfert (dans le cadre d’une FIV).

Difficile attente

« Aie la force de tourner les pages, aie la patience d’attendre ce qui va arriver. »

#11 Les 14 jours post-ovulation : c’est peut-être la pire attente que peut subir le couple… Pourtant, il n’y a plus d’examens à cette période du traitement. Le couple ne peut rien faire, à part attendre de savoir si oui ou non la vie a souhaité s’accrocher. 

#12 Le retard ou l’arrivée des règles : À partir de J 12-13 post-ovulation, le couple entre dans la phase terminale de l’attente. Là, il attendra l’arrivée des règles, ou plutôt le couple espérera attendre un retard de règles…C’est une phase critique où tous les espoirs sont permis, mais aussi tous les espoirs peuvent être déçus. Tout se joue à une simple tache colorée.

#13 Le test de grossesse ou la prise de sang : Rien ? Ou premiers symptômes menstruels ? Le couple attendra de faire le test de grossesse ou la prise de sang bêta HCG pour savoir si ce cycle leur a donné la vie ou s’ils doivent se préparer à recommencer d’espérer.

#14 Le résultat : Pour celles et ceux qui ont vécu ce moment, le cœur est en suspens. C’est oui ou bien, c’est non. C’est la joie ou c’est la déception. Les hormones n’aident pas vraiment à ce moment

#15 L’enfant : Et puis un jour, on attendra l’enfant, celui pour qui l’on est prêt à attendre dans une société de l’immédiateté.

produire, créer, pour tuer l'attente

Comment « tuer » l’attente ?

S’occuper : il n’y a pas mille conseils pour vivre l’attente. Sans la fuir, s’occuper l’esprit, les mains et le cœur, aide à mieux vivre cette période. 
Certaines se mettront à un art créatif, afin de produire, de créer. D’autres se mettront au service de l’autre, afin de se décentrer et de se détourner de leur propre attente. D’autres encore se réfugieront dans le travail ou dans le sport.
Ce temps d’attente qui est donné, peut aussi être un temps pour le repos du corps et de l’esprit. On peut chercher le silence, le calme, plonger dans un bon bouquin.
Quoi qu’il en soit, l’attente n’est pas à fuir, elle fait partie du cheminLe tout est de réussir à l’accepter pour la vivre du mieux possible.

La consolation renforce le couple

Lorsqu’on désire plus que tout donner la vie, dans une société où tout va vite, où tous nos désirs sont assouvis,  l’attente, est difficile. On la découvre, on la déteste, on nous invite à l’ignorer, « c’est quand tu t’y attendras le moins que ça arrivera« . Mais un jour, cette attente, on la chérira, elle durera 9 mois avant la rencontre avec le bébé tant espéré. On la chérira car elle nous aura fait découvrir une vertu qui est nécessaire dans la vie et dans le couple : celle de la patience dans l’épreuve, patience dans l’amour

L’attente façonne le cœur, elle le blesse parfois, mais elle vaincraÀ tous les couples qui vivent l’épreuve de l’infertilité, je vous laisse sur cette très belle phrase pleine d’espoir :  « l’attente est pareille à des ailes. Plus les ailes sont fortes, plus le vol est long« .

Infertilité : comment garder et cultiver l’espoir ?

Infertilité : comment garder et cultiver l’espoir ?

Infertilité : comment garder et cultiver l’espoir ?

Infertilité : comment cultiver l'espoir ?

« L’espoir ce n’est pas de croire que tout ira bien, c’est de croire que les choses auront un sens. » Vaclav Havel 

Il y a des périodes dans la vie où tout semble s’acharner contre soi. C’est encore plus vrai,, lorsque l’infertilité s’invite dans le foyer. Un cycle de stimulation ovarienne qui ne fonctionne pas, puis deux, puis trois,… Une insémination artificielle qui ne prend pas et peut-être même une Fécondation In Vitro (FIV) qui ne marche pas… Et si on baissait les bras ? L’infertilité amène, avec elle, son lot de difficultés et peut vite devenir une source et un accélérateur de désespoir. Mais alors, comment garder l’espoir et cultiver cette vertu, quand tout semble ne pas nous réussir ? Comment ne pas baisser les bras, quand on a la sensation que le chemin est trop long, trop dur, trop douloureux ?
Hop, hop, hop, lisez vite les quelques lignes qui suivent. Elles essayeront de vous donner quelques clés pour cultiver l’espoirElles vous invitent à poursuivre votre marche sur le chemin, médicalement assisté, de la vie.

comment cultiver l'espoir

Infertilité : 10 idées pour cultiver l’espoir.

#1 Balayez les idées noires : lorsqu’elles, les idées noires, arrivent au galop dans votre cœur ou dans votre esprit, essayez de ne pas leurs laisser trop de place en les balayant rapidement. Elles ne veulent pas se taire ? Sortez, allez-vous balader (avec votre attestation), faites du sport, dessinez, cuisinez, dansez… Agissez. L’action permet, parfois, de mettre certaines pensées en sourdine.

#2 Vous êtes à terre ? Relevez-vous ! Un guerrier qui reste à terre et voué à la mort… Même si vous n’êtes pas une guerrière, relevez-vous ! Vous avez l’impression d’être tombée, que c’est le coup de grâce, le coup de trop et vous avez la sensation de ne pas réussir à vous relever ? Acceptez qu’un autre vous aide à vous remettre debout. Cela sera surement votre conjoint, mais vous pouvez, aussi, vous tourner vers une amie ou un psychologue.

#3 Taisez la petite voix qui vous incite à vous décourager : ça, c’est l’ego…ou la part « obscure » présente en chacun de nous. Insidieusement, elle nous incite à baisser les bras, à nous désespérer. Hors de question de lui donner raison, vous allez lui montrer qui est la plus forte.

Force, courage, espoir

« La force, c’est de pouvoir regarder la douleur en face, lui sourire et continuer malgré ses coups, à se tenir debout« .

#4 Ne généralisez pas : mettez des mots sur vos maux, cela permet de les séparer du reste de votre vie. Il y a l’infertilité, oui… Mais beaucoup d’autres espaces de votre vie ne sont pas impactés. Puisez à la source de ce qui vous fait du bien, vous plaît, vous change les idées : un loisir créatif, un moment en couple, un travail qui vous plaît ? Vous pouvez décider d’être actrice de votre vie et d’avoir une lecture différente de cette parenthèse de vie. Car oui, l’infertilité est bien souvent une parenthèse dans la vie d’une femme et du couple. 

#5 Choisissez vos combats : ne cherchez pas de réponses aux « pourquoi ?» mais aux « comment ? ». « Lorsque vous chercher la réponse à un « pourquoi », vous cherchez un coupable », dit Anne-Dauphine Julliand, dans son livre Deux petits pas sur le sable mouillé. « Lorsque vous cherchez la réponse au « comment », vous cherchez un allié » poursuit-elle. Trouvez vos réponses aux questions : Comment bien vivre votre infertilité ? Pour quoi (et non pourquoi) vivre l’infertilité ? Qu’est-ce qu’elle vous apprend ? Comment trouver des solutions pour sortir grandie de  l’épreuve de l’infertilité ? Comment rendre féconde cette part de votre vie, où vous êtes en « attente » ?

#6 Croyez que la difficulté vous rend plus forte : réussir à donner un sens à ce que l’on vit, peut être une vraie source d’espoir, d’espérance. Il y a les couples qui s’apitoieront. Et il y a les couples qui puiseront dans cette difficulté d’accueillir la vie, la possibilité de la surmonter, de la transcender. Ne pas avoir peur de la difficulté demande un peu de courage pour la transformer en défi. Vous êtes courageuse, ça, c’est un fait, alors à vous de relever le défi.

Infertilité, cultivez la patience

« Si nous avons le courage de les poursuivre, tous les rêves deviennent réalité »

W. Disney

#7 Soyez patiente et faites confiance : la patience est mère de toutes les vertus. C’est encore plus vrai lorsque, à votre niveau, vous ne pouvez que patienter et lâcher-prise. Soyez patiente, ayez confiance dans les équipes médicales qui vous accompagnent. Et si vous ne leurs faites plus confiance ? Osez en changer. La confiance est ce pont entre la médecine et vous, qui conduit, pas à pas, vers la joie de devenir parents.

#8 Soyez fidèle à vos idéaux : vous voulez un enfant à tout prix et vous êtes prête à tout ? C’est votre choix. Au contraire, vous avez décidé, en couple, que vous n’étiez pas prête à tout pour donner la vie ? C’est votre choix. Soyez fidèle à vos idéaux. Renseignez-vous, échangez, rencontrez d’autres personnes qui ont vécu cela avant vous. 

#9 N’ayez pas peur de rêver : osez rêver à ce jour, que vous ne connaissez pas encore, mais qui arrivera certainement et qui se rapproche de jour en jour. Ce jour où l’analyse de sang vous confirmera que vous êtes bien enceinte et que vous signez pour des années de bonheurs, de nuits bien trop courtes, d’inquiétudes pour vos enfants, de joies et de rires plein la maison.

#10 Cultivez l’étonnement et l’art de s’émerveiller : cherchez des lieux, chez vous, en vous, chez les autres, d’émerveillement. Conservez votre âme d’enfant qui sait se réjouir du soleil qui brille, de l’oiseau qui chante et du sourire sur un visage. Des lieux d’émerveillement, il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour en être éblouie. Pour moi, aujourd’hui, ça sera ce soleil qui brille au moment même où j’écris. C’est tout bête, mais ça me met de bonne humeur.

Infertilité, cultivez l'espoir, rayonnez

La vie est un chemin, certes semé d’embûches, mais chaque bûche peut devenir un lieu de croissance si vous le décidez. Toutes, nous avons au cours de notre vie, des épreuves, des moments plus ou moins difficiles, des moments où le cœur est lourd. La différence entre quelqu’un d’heureux et quelqu’un de malheureux, c’est la manière de réagir, ce ne sont pas les événements. En cultivant l’espoir, votre vie et votre fertilité pourront en être transformées.  Rayonnez !

Et vous quels sont vos petits trucs pour cultiver l’espoir dans les moments difficiles ?

TOP 10 des choses à faire pour se remonter le moral lors de ces journées PMA où ça ne va pas.

TOP 10 des choses à faire pour se remonter le moral lors de ces journées PMA où ça ne va pas.

PMA : ces jours où ça ne va pas…TOP 10 des choses à faire pour se remonter le moral.

PMA : Top 10 des choses à faire pour se remonter le moral

Osons le dire, durant un parcours de procréation médicalement assistée (PMA), il y a des jours « avec » et des jours « sans« , des jours où « ça va« , des jours où « ça ne va pas« . Une, deux ou trois fois par semaine la journée démarre par un bilan hormonal, histoire de monitorer les taux hormonaux et les follicules stimulés. Puis, c’est parti pour l’échographie pelvienne…là le verdict tombe : soit tu as « bien bossé » et tu es une « bonne répondeuse« , soit tu es la « mauvaise élève » ou la « mauvaise répondeuse« . Pourtant, tu n’y peux rien. Tu as bien pris ton traitement chaque jour, tu as fait attention à ton alimentation, tu as même fait un peu de yoga fertilité histoire de booster tout ça…et pourtant les résultats ne sont pas très encourageants.

Remercions tous ces médecins qui font preuve d’empathie ces jours-là, qui savent à la vue des résultats de l’échographie pelvienne, que c’est une journée qui va être plus dure que les autres.

A ce moment-là, il faut accepter que les larmes coulent, que la motivation tombe en chute libre, emmenant avec elle, espoirs, espérances et positive attitude.

Vous venez de vivre un stress et parfois même un choc émotionnel. Votre hypothalamus, votre hypophyse et vos glandes surrénales sont très sollicitées. Pour ce remettre de ces journées PMA où rien ne va, il existe des remèdes naturels qui fonctionnent plutôt bien.

Il suffit parfois de peu de choses pour que la motivation et la positive attitude reviennent : l’appel à un ami ? un diner légèrement arrosé ?

Voici le TOP 10 des choses à faire pour transformer ces journées « où rien ne va » et bien les terminer, le moral plus léger :

Couple stérile stérilité solitude épreuve combat infertilité

#1 Discutez, communiquez, partagez avec votre conjoint

Même si ce n’est pas votre conjoint qui vit les examens réguliers liés à la PMA, il a son rôle dans cette aventure : vous n’êtes pas seule. Votre déception est sa déception. Parlez-en, libérez-vous, lâchez vous, râlez, hurlez, pleurez, écoutez-le… Blottissez-vous dans ses bras, c’est bien là que vous serez le mieux !

#1 pour combattre la PMA : Discuter, communiquez avec votre conjoint

#1 Discutez, communiquez, partagez avec votre conjoint

Même si ce n’est pas votre conjoint qui vit les examens réguliers liés à la PMA, il a son rôle dans cette aventure : vous n’êtes pas seule. Votre déception est sa déception. Parlez-en, libérez-vous, lâchez vous, râlez, hurlez, pleurez, écoutez-le… Blottissez-vous dans ses bras, c’est bien là que vous serez le mieux !

PMA : conseil appelez des amies, soutien, espérance, écoute

#2 L’appel à une amie

Les résultats tombent généralement en début d’après-midi, et avant de pouvoir rejoindre votre amoureux, il peut se passer quelques heures. Pour éviter de mouronner, appelez une amie. Durant ce parcours, vous pouvez décider d’être de ces femmes qui se débrouillent toute seule, qui ne comptent que sur elles-mêmes. Ou bien, vous pouvez accepter votre épreuve et le fait qu’elle vous fragilise. Votre amie saura prendre le temps de vous écouter, de vous soutenir et peut-être même de passer du temps avec vous. A toutes celles qui lisent pour comprendre ce que peuvent vivre leurs amies confrontées à l’infertilité : soyez ces oreilles, ces épaules sur lesquelles ont peut pleurer sans se sentir jugée.

PMA : se défouler sport

#3 Enfilez vos baskets et défoulez-vous

Le sport… Tout le monde n’a pas le même rapport au sport, mais avouons-le, ça permet de décompresser. Qu’il s’agisse d’une heure de zumba, de 20 min de footing, de 30 min de marche active, ou d’une séance de yoga fertilité, enfilez vos baskets. Votre corps et votre esprit ont besoin de se changer les idées. C’est dur, mais ça fait du bien ! Parole d’une non-sportive.

PMA ces jours où ça ne va pas, se détendre

#4 Offrez-vous un temps rien que pour vous

Un thé chaud ? Un massage ? Un moment de détente en écoutant une musique qui vous plait ? Un bon film ? Ce moment-là vous appartient et c’est à vous de le choisir. L’essentiel c’est qu’il vous fait plaisir.

huiles essentielles PMA détente

#5 Détendez-vous dans un bain d’huile essentielle.

C’est l’heure d’un bon bain ! Prenez soin de votre corps et offrez-lui de se détendre dans un bain (pas trop chaud), dans lequel vous aurez versé quelques gouttes d’huile essentielle.

Mais quelle huile essentielle utiliser ?

Huile essentielle de lavande ou d’orange douce, ce sont les huiles essentielles par excellence de la détente. Elles vous apaiseront psychologiquement et physiquement et amélioreront votre sommeil. C’est pas mal non ? 8 gouttes suffisent, diluées dans deux cuillères à soupe d’huile d’olive pour la lavande et dans ¼ de litre de lait pour l’orange douce. 

Lorsqu’on a recours à la procréation médicalement assistée, il peut arriver que la vie de couple soit affectée : pas le moral, les hormones qui nous jouent des tours et qui nous mettent les nerfs en boule, … Reboostez-vous grâce à des huiles naturelles : l’huile Ylang Ylang. Cette huile essentielle possède des vertus aphrodisiaques. Qui a dit qu' »infertilité » devait rimer avec « morosité » ? Diluez l’huile Ylang Ylang dans 2 cuillères à soupe d’huile d’argan et hop plongez-vous dans votre bain. Retrouvez plus de conseils concernant les huiles essentielles sur le comptoir botanique.

PMA ces jours où ça ne va pas se détendre

#6 Mettez toutes les chances de votre côté pour passer une bonne soirée.

Les larmes sont séchées ? Hop hop hop ! On fonce s’habiller, on se met en cuisine avec sa playlist préférée et c’est parti pour la soirée. Si la journée a été dure, vous pouvez faire en sorte que la soirée sera bonne ! Un petit conseil que j’ai vite appliqué ces soirs là : préparez tout ce dont vous n’aurez plus le droit d’ici quelques temps, lorsque vous serez enceinte. Comme me l’a très justement conseillée une amie, voici le menu :

  • Sushis, en entrée
  • Carpaccio, charcuterie, tartare ou fruits de mer, en plat
  • Plateau de fromage
  • Tiramisu, en dessert

Un cocktail pour démarrer la soirée et vous remettre de cette journée et quelques verres de vin vous feront vite oublier cette journée. ( à consommer avec modération, ce n’est bon ni pour le poids, ni pour vos follicules, ni pour votre santé).

Vous pouvez également vous offrir une variante « restaurant » pour vivre un moment de qualité à deux, rien que vous deux.

PMA ces jours où ça ne va pas se détendre

#7 Dansez, dansez, dansez

Dans un podcast de Bliss.Stories, une femme raconte qu’elle a perdu l’envie de danser durant tout son parcours de procréation médicalement assistée. Elle l’a retrouvée le jour où elle a découvert qu’elle était enceinte. Alors non…nous n’y sommes pas encore, mais lâchons notre corps qui prend tant sur lui, libérons-le des tensions. 

PMA : ces jours où ça ne va pas, amour, couple, combat infertilité

#8 Après la pluie, le beau temps

Et si le beau temps, c’était ce soir avec votre conjoint, une fois la porte de votre chambre fermée. Là, place à votre intimité : c’est votre soirée.

PMA, combat, dormir, fatigue, prendre soin de soi, combat infetilité

#9 Plongez dans les bras de morphée :

Une bonne nuit de sommeil et ça repart. Cette bonne nuit est possible, car vous avez appliqué quelques conseils qui vous ont reboostée.

PMA parcours combattant combat infertilité positive attitutde courage force

#10 Maintenant on cultive la positive attitude

Vous voilà requinquée et prête à reprendre le chemin du parcours de procréation médicalement assistée, à suivre scrupuleusement les traitements et à vous rendre à vos rendez-vous. Vous avez renoué avec l’espérance : Félicitations !

PMA : se défouler sport

#4 Offrez-vous un temps rien que pour vous

Un thé chaud ? Un massage ? Un moment de détente en écoutant une musique qui vous plait ? Un bon film ? Ce moment-là vous appartient et c’est à vous de le choisir. L’essentiel c’est qu’il vous fait plaisir.

#3 Enfilez vos baskets et défoulez-vous

Le sport… Tout le monde n’a pas le même rapport au sport, mais avouons-le, ça permet de décompresser. Qu’il s’agisse d’une heure de zumba, de 20 min de footing, de 30 min de marche active, ou d’une séance de yoga fertilité, enfilez vos baskets. Votre corps et votre esprit ont besoin de se changer les idées. C’est dur, mais ça fait du bien ! Parole d’une non-sportive.

PMA ces jours où ça ne va pas, se détendre
huiles essentielles PMA détente

#5 Détendez-vous dans un bain d’huile essentielle.

C’est l’heure d’un bon bain ! Prenez soin de votre corps et offrez-lui de se détendre dans un bain (pas trop chaud), dans lequel vous aurez versé quelques gouttes d’huile essentielle.

Mais quelle huile essentielle utiliser ?

Huile essentielle de lavande ou d’orange douce, ce sont les huiles essentielles par excellence de la détente. Elles vous apaiseront psychologiquement et physiquement et amélioreront votre sommeil. C’est pas mal non ? 8 gouttes suffisent, diluées dans deux cuillères à soupe d’huile d’olive pour la lavande et dans ¼ de litre de lait pour l’orange douce. 

Lorsqu’on a recours à la procréation médicalement assistée, il peut arriver que la vie de couple soit affectée : pas le moral, les hormones qui nous jouent des tours et qui nous mettent les nerfs en boule, … Reboostez-vous grâce à des huiles naturelles : l’huile Ylang Ylang. Cette huile essentielle possède des vertus aphrodisiaques. Qui a dit qu' »infertilité » devait rimer avec « morosité » ? Diluez l’huile Ylang Ylang dans 2 cuillères à soupe d’huile d’argan et hop plongez-vous dans votre bain. Retrouvez plus de conseils concernant les huiles essentielles sur le comptoir botanique.

PMA ces jours où ça ne va pas se détendre

#6 Mettez toutes les chances de votre côté pour passer une bonne soirée.

Les larmes sont séchées ? Hop hop hop ! On fonce s’habiller, on se met en cuisine avec sa playlist préférée et c’est parti pour la soirée. Si la journée a été dure, la soirée sera bonne ! Un petit conseil que j’ai vite appliqué ces soirs-là : préparez tout ce dont vous n’aurez plus le droit d’ici quelques temps, lorsque vous serez enceinte. Comme me l’a très justement conseillée une amie, voici le menu :

  • Sushis, en entrée
  • Carpaccio, charcuterie, tartare ou fruits de mer, en plat
  • Plateau de fromage
  • Tiramisu, en dessert

Un cocktail pour démarrer la soirée et vous remettre de cette journée et quelques verres de vin vous feront vite oublier cette journée ( à consommer avec modération, ce n’est bon ni pour le poids, ni pour vos follicules, ni pour votre santé).

Vous pouvez également vous faire une variante « restaurant » pour vivre un moment de qualité à deux, rien que vous deux.

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#8 Après la pluie, le beau temps

Et si le beau temps, c’était ce soir avec votre conjoint, une fois la porte de votre chambre fermée. Là, place à votre intimité : c’est votre soirée.

#7 Dansez, dansez, dansez

Dans un podcast de Bliss.Stories, une femme raconte qu’elle a perdu l’envie de danser durant tout son parcours de procréation médicalement assistée. Elle l’a retrouvée le jour où elle a découvert qu’elle était enceinte. Alors non…nous n’y sommes pas encore, mais lâchons notre corps qui prend tant sur lui, libérons-le des tensions

PMA : ces jours où ça ne va pas, amour, couple, combat infertilité
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#10 Maintenant on cultive la positive attitude

Vous voilà requinquée et prête à reprendre le chemin du parcours de procréation médicalement assistée, à suivre scrupuleusement les traitements et à vous rendre à vos rendez-vous. Vous avez renoué avec l’espérance : Félicitations !

#9 Plongez dans les bras de morphée 

Une bonne nuit de sommeil et ça repart. Cette bonne nuit est possible, car vous avez appliqué quelques conseils qui vous ont reboostée.

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Allez courage et rappelez-vous : « La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous la pluie ».