Hypnose et fertilité : cette pratique qui aide à tomber enceinte.

Hypnose et fertilité : cette pratique qui aide à tomber enceinte.

Hypnose et fertilité : cette pratique qui aide à tomber enceinte.

hypnose fertilité

Saviez-vous qu’en pratiquant l’hypnose, pendant le protocole de FIV, vous avez 2 fois plus de chance (28 % vs 14%) de mener à bien une grossesse ? C’est ce que révèle une étude israélienne réalisée en 2006. En effet, que vous soyez en « essai bébé » naturellement ou bien en parcours PMA depuis plus de 4 ans, l’hypnose de la fertilité peut se révéler être une véritable aide à la procréation. Aujourd’hui, je vous explique ce qu’est l’hypnose de la fertilité. Ensuite, je vous explique les bénéfices de l’hypnose et en quoi cette technique douce favorise la fertilité, augmente les chances de grossesse et adouci les traitements liés à la PMA. Enfin, je vous dis avec qui et comment pratiquer l’hypnose pour booster la fertilité. 

L’hypnose de la fertilité qu’est-ce que c’est ?

On connaît l’hypnose de spectacles fait pour divertir, surprendre et amuser, mais connaissez-vous l’hypnose thérapeutique ? J’ai rencontré Aude Sanchez, hypnothérapeute spécialisée dans la fertilité et créatrice du compte Instagram hypnose_et_fertilité. Elle nous dévoile l’histoire de cette technique et ses multiples bienfaits pour être enceinte.

Hypnose pour tomber enceinte

L’hypnose : une thérapie ancestrale ?

L’hypnose existe depuis l’Egypte Antique, si l’on en croit des traces retrouvées sur des hiéroglyphes. À visée thérapeutique, bien loin de divertir ou d’amuser la galerie, c’est une thérapie brève. En effet, les résultats sont visibles rapidement (après seulement quelques séances d’hypnose).

L’hypnose consiste à remettre du mouvement là où il y a des blocages via un état de conscience modifiée. L’hypnose thérapeutique permet de connecter le client à ses parts inconscientes. Cela l’aide à trouver ses solutions, sa manière de mieux vivre et sa façon de dépasser ses problématiques. Cet état dit « état hypnotique » est un état que l’on crée spontanément plusieurs fois par jour. On le retrouve en dehors de la séance d’hypnose lorsqu’on regarde une bougie allumée ou qu’on conduit mécaniquement.

L’hypnose : une thérapie orientée vers la solution.

Aude Sanchez a les mots pour décrire cette technique de médecine douce. Il s’agit d’une thérapie qui est orientée vers la solution et non vers le problème.

À la différence d’une psychanalyse, orientée sur la cause et le pourquoi, l’hypnose s’intéresse au « comment ? ». L’hypnose thérapeutique aide les personnes à s’interroger sur ce qu’elles désirent être et ce vers quoi elles veulent tendre. Donc, c’est à partir de ces questionnements que le travail commence. Il faut dire que sous hypnose, la personne a accès à des ressources et des capacités qui lui permettent de trouver ses propres réponses. Ce travail permet également de remettre du mouvement dans une situation bloquée. En se concentrant sur ce que l’on veut et non sur les souffrances ressenties, l’hypnose évite d’ancrer davantage les douleurs.

Hypnose : les bienfaits pour favoriser une grossesse

Les bienfaits de l’hypnose de la fertilité :

L’hypnose a la côte et pour cause, on lui reconnaît de nombreux bienfaits qui favoriseraient la fertilité. Découvrons en quoi l’hypnose, peut-elle aider une grossesse ? 

#1 Une aide pour évacuer le stress des traitements, des échecs et reprendre confiance en soi lors de parcours PMA

Un désir de grossesse peut prendre, mois après mois, beaucoup de place dans la vie d’un couple. Lorsquil s’agit d’un couple infertile, le désir de grossesse et de donner la vie peut même devenir obsessionnel et stressant. Les examens et traitements pour une stimulation ovarienne, une insémination artificielle ou une fécondation In Vitro y sont pour beaucoup. Ne parlons pas des échecs. Alors, le désir de grossesse se transforme en une véritable épreuve que l’hypnose parvient à apaiser. En effet, elle permet à la cliente de :

  • lâcher prise
  • réduire l’état d’anxiété et de peur

Toutes les techniques d’unification qu’utilise l’hypnose permettent de réduire le stress. En bref, cela a un impact direct sur la qualité du sommeil, sur la gestion de la douleur, la confiance en soi.

#2 L’hypnose permet de casser les croyances :

C’est quoi une croyance ? Une croyance c’est une idée que le cerveau va acter comme étant une vérité absolue, sans faits ou preuves réelles.

Comment l’hypnose peut-elle casser ce mécanisme de croyance ? « Un cerveau aime bien vérifier qu’il a raison » nous explique Aude Sanchez. Elle prend un exemple concret : « Si vous croyez que la vie est compliquée, que la vie est dure, il est possible que de manière inconsciente, vous vous auto-sabotiez pour donner raison à votre propre croyance ». 

De plus, Aude rajoute « le cerveau va être capable de filtrer ». C’est-à-dire qu’il est capable de se concentrer et ne retenir que ce qui va alimenter et valider la croyance.

En agissant sur l’inconscient, l’hypnose va aider la fertilité. Elle permet d’adoucir et de défaire des croyances limitantes et immobilisantes. Ainsi, la patiente se libère et met toutes les chances de son côté pour être enceinte.

#3 L’hypnose : une aide durant les protocoles de procréation médicalement assistée (stimulation ovarienne, IAC ou FIV).

Lors des séances consacrées aux traitements de linfertilité, lhypnothérapeute se focalise sur des techniques de visualisation. En état de semi-conscience, le patient est alors capable de visualiser :

  • les ovaires qui travaillent et qui créent des follicules
  • comment l’endomètre s’épaissit pour pouvoir accueillir la vie. 

Les neurologues s’accordent à dire que le cerveau n’est pas capable de dissocier le réel de l’imaginaire. Grâce à la visualisation, on montre au cerveau le travail du corps : la fécondation, la nidation, ou une grossesse. Ainsi, le cerveau, pensant qu’il s’agit de la réalité, va activer les parties du corps qui peuvent soutenir son travail. Cette technique de visualisation permet de lever des blocages ou des peurs et de favoriser les grossesses. 

Enfin, Aude Sanchez rappelle que l’hypnose n’est pas une baguette magique. Il s’agit d’une aide douce qui favorise le lâcher prise, en augmentant la confiance dans son corps.

#4 L’hypnose permet la reconnection au corps :

On ne le dira jamais assez, le parcours PMA est un parcours du combattant. Nombreuses sont les femmes qui, suite aux traitements, examens et échecs, se sentent trahies par leur propre corps. Il y a, alors, une dissociation avec celui-ci.

Les techniques de l’hypnose permettent à la patiente de renouer avec son corps et de refaire alliance avec lui. Lhypnose thérapeutique aide à porter un autre regard sur le corps. Dans le cadre de linfertilité, certains traitements, comme l’Ovitrelle, vont singer le corps et lui faire croire qu’il est enceint. Au lieu d’en vouloir à ce corps, qui réagit en donnant de « faux signes de grossesse », l’hypnose aide à poser un regard bienveillant. Ce corps subit plus qu’il ne trahit. Ainsi, la patiente en parcours PMA peut refaire alliance avec son propre corps.

L'hypnose en pratique

L’hypnose de la fertilité en pratique :

Vouloir booster sa fertilité grâce à l’hypnose, c’est bien. Mais, peut-être vous demandez-vous si c’est fait pour vous. À qui s’adresse cette pratique ? Comment se déroule une séance ? Combien coûte une séance d’hypnose ? Ou encore comment trouver un bon praticien ? Voici les réponses à toutes ces questions.

À qui s’adresse l’hypnose de la fertilité ?

Aude Sanchez nous dévoile le profil de sa clientèle. Bien que très majoritairement féminine, elle reçoit également quelques hommes. L’hypnose de la fertilité s’adresse à tous ceux qui espèrent un enfant. 

Aude reçoit beaucoup de femmes qui souhaitent tomber enceinte, mais qui ont peur. Elles peuvent avoir peur de la grossesse ou peur de l’accouchement ou d’autres encore. Quoiqu’il arrive, l’hypnose aide à les surmonter et à les quitter.  D’autres clientes viennent pratiquer l’hypnose de la fertilité pour faire face à une infertilité inexpliquée. Souvent inconsciente, travailler sous hypnose permet, parfois, d’identifier la cause d’une infertilité inexpliquée.

Aude accueille des couples qui suivent un parcours PMA depuis quelques mois ou depuis de longues années. L’hypnose leur permet de renouer avec leur spontanéité, leurs envies, le lâcher prise. D’autres patientes viennent pour travailler avec la thérapeute à des moments clé du protocole de FIV (fécondation In Vitro). A ce moment là, l’hypnose favorise l’ovulation, la fécondation puis la nidation

Il n’y a pas un profil « type » de clients. Mais, elle avoue rencontrer des problématiques « types » qui seront traitées sur mesure, telle de la haute couture. Ces problématiques vont être liées à :
– une perte de confiance
– la gestion des émotions (la colère, sentiment d’injustice)
– la gestion des échecs des traitements liés à la PMA. 

Comment se déroule une séance d’hypnose ?

Une séance d’hypnose se pratique en cabinet ou à distance et dure une heure dans une pièce calme et confortable. Tout d’abord, il s’agit d’une discussion. Le praticien écoute le besoin du patient et tente de comprendre ce qui l’amène à pratiquer l’hypnose. 

Aude explique que cette étape de discussion est primordiale. En tant qu’hypnothérapeute, elle a besoin d’entendre les maux/mots. Comprendre ce qu’elles vivent et comment elles le vivent. Beaucoup de choses sont perceptibles à ce moment là : tournures des phrases, raccourcis, projections, blessures, motif de la venue. Cette phase de questionnements permet au praticien d’apprendre à connaître sa patiente et d’enclencher le mouvement lié à la problématique.
La séance d
’hypnose va ensuite être  adaptée au besoin. Dans certains cas, la séance sera « conversationnelle ». Il n’y aura pas d’avant et après hypnose. Elle se fera au fil d’une discussion via des questions précises. L’hypnose conversationnelle est utilisée lorsque le profil de la cliente s’y prête mieux. Soit la cliente a besoin d’être rassurée. Soit la cliente a besoin de mettre des mots sur des idées, des croyances avant d’aller plus loin.

Dans la plupart des cas, suite à la discussion, la séance d’hypnose va se poursuivre avec une phase d’induction. Durant de cette phase, on décale l’état de conscience pour laisser le patient accéder à son monde intérieur et son inconscient. 

Enfin, vient la phase d’approfondissement du travail (après le questionnement du début). À ce moment-là de la séance, le thérapeute créé un protocole pour la cliente. Cela va permettre de créer du mouvement là où il y a des blocages. 

Loin de nous vendre de la poudre de perlimpinpin, Aude insiste sur le fait qu’il faut souvent 2 à 3 séances pour pouvoir traiter en profondeur une peur ou un blocage présent depuis de nombreuses années.

Comment trouver un hypnothérapeute ?

Travailler l’inconscient avec l’aide de l’hypnothérapeute n’est pas anodin et est le fruit d’une volonté du client. 

Contrairement à l’hypnose de spectacle divertissante mais ne respectant pas toujours les personnes, l’hypnose de la fertilité est une thérapieL’approche y est « bienveillante et thérapeutique » et basée sur le respect. Si le client y est réfractaire, alors il n’entrera pas en état d’hypnose. 

Aude nous prodigue quelques conseils pour pouvoir vivre la séance sereinement. Lors de la phase de discussion, la cliente doit se sentir en confiance et sereine. Si ce n’est pas le cas, alors il ne faut pas hésiter à interrompre la séance. À tout moment, la cliente est capable d’orienter la séance en fonction de ses ressentisIl n’y a pas de prise de contrôle de l’inconscient de la part du praticien

Des sites comme hypnolib vous donneront accès à une liste d’hypnothérapeutes proche de chez vous. Je ne saurais que vous recommander Aude Sanchez et ses séances en télé-consultation ou à son cabinet proche de Montpellier. Vous pouvez prendre rendez-vous via son site www.hypnose-et-fertilite.fr ou sa page Instagram Hypnose_et_fertilité_. Vous pouvez également découvrir ses audios hypnotiques pour vous accompagner le long de votre parcours bébé sur son site internet.

Combien coûte une séance d’hypnose fertilité ?

Une séance dhypnose de fertilité avec Aude Sanchez coûte 90 eurosDerrière ce prix, vous avez l’assurance d’un suivi et d’un accompagnement. Vous pouvez suite à la séance la contacter via Instagram en lui laissant des notes vocales auxquelles elle vous répondra. 

Hypnose n'est pas une baguette magique

Rappelons-le, technique thérapeutique aux multiples bienfaits pour la fertilité, l’hypnose n’est pas une baguette magique, comme aime rappeler Aude Sanchez, hypnothérapeute spécialisée dans la fertilité. Cette technique douce aide le client à se remettre en mouvement, là ou des blocages l’immobilisaient. C’est un chemin, qu’emprunte le client, tourné vers la solution et les étapes à mettre en œuvre pour y parvenir. Lâcher prise, détente, réduction du stress permettent de mettre toutes les chances de son côté pour être enceinte. Alors, envie d’essayer ? 

Infertilité : quand la pause s’impose…

Infertilité : quand la pause s’impose…

Infertilité : quand la pause s’impose…

infertilité traitement pause

« La pause, elle aussi, fait partie de la musique. » Stefan Zweig

Cela fait des mois que vous rêvez de ce bébé qui ne vient pas et vous commencez à mal vivre les traitements pour l’infertilité, les échecs à répétition, les conseils des uns et des autres, vos réactions et vos déceptionsEt si une pause s’imposait ?

L’horloge biologique est une espèce d’épée de Damoclès qui empêche, bien souvent, d’avoir recours sereinement à la pause lors de traitements pour l’infertilité. Parfois, on peut avoir l’impression que si l’on ne suit pas scrupuleusement le traitement mois après mois, on risque de louper le coche…
Or, même si ce n’est pas prouvé, pour de nombreux couples, la pause a des bienfaits !

bienfaits pause

Epuisée par les traitements ?  Top 4 des bienfaits d’une pause.

#1 Retrouver un rythme « normal », sans examens, et donc sans attentes déçues,… sans contrôle, écho and co. Ce véritable marathon est éreintant aussi bien physiquement que psychologiquement. Et ces deux aspects sont essentiels pour que la fertilité soit rétablie. Alors acceptons de parfois « perdre » un mois, deux, et même parfois plus, pour pouvoir mieux repartir.

#2 Se retrouver avec son conjoint : accumuler les échecs n’est bon ni pour la perception que l’on a de soi, ni pour la perception que l’on a de son couple. Le chemin est parfois long et l’on peut se perdre dans cette aventure. La pause permet de se décentrer de cette attente de bébé et de retrouver sa moitié pour ce qu’il est.

#3 Mettre son corps au repos, c’est lui permettre d’aller plus loin. Tout comme vous pouvez avoir besoin d’une bonne nuit de sommeil après une journée mouvementée, votre corps aussi a besoin de se reposer pour se régénérer et mieux fonctionner.

#4 Faire de la place pour penser et mettre en place un autre projet : avec le désir d’être parent, ce sont bien souvent beaucoup d’autres projets qui sont mis en « stand-by ». Cette pause dans les traitements de l’infertilité, peut vous permettre de vous plonger dans un projet qui vous tient à cœur : un voyage, un déménagement, par exemple ?

Infertilité : le couple peut se perdre

Top 5 des freins à faire une pause

#1 Et si c’était ce mois-là que ça avait pu marcher ?

#2 Et si je n’arrive pas à reprendre les traitements après la pause ?

#3 Et si mon médecin n’avait plus de place pour me recevoir après la pause ?

#4 Et si mon corps ne répond plus après cette pause ?

#5 Et si je perdais du temps avec cette pause ?

Toutes ces questions sont légitimes et c’est bien dommage qu’il n’y a pas plus d’informations sur les bienfaits d’une pause. Nombreux sont les témoignages d’arrivée de bébé après une pause : cette amie infertile, qui après avoir atteint un point de non-retour, a décidé de tout stopper, de partir avec son mari dans les îles trois semaines et est rentrée enceinte. Ou encore celle-ci, qui au moment où elle a accepté le fait qu’elle adoptera un jour, après avoir commencé le dossier d’adoption, tombe enceinte le mois qui suit.

Infertilité témoignages

« Pour ma part une pause a été bénéfique car j’étais arrivée à saturation, je n’avais plus la force de continuer à maintenir le train de vie, labo, boulot, PMA, écho…Passer de la joie, à l’excitation, aux pleurs et au désespoir : cela devenait éreintant.  Je subissais de plus en plus le parcours. J’ai eu un gros ras le bol de tous ces traitements, cumulés aux RDV, à la pression que l’on se mettait pour finalement obtenir des tests de grossesse négatifs. Alors nous avons décidé, avec mon conjoint, de tout stopper pour que je puisse me retrouver, retrouver mon couple et ma vie d’ « avant »….Whaou ça fait un bien fou ! Je me suis sentie de nouveau libre, avec l’impression de pouvoir de nouveau respirer. Puis, un jour, ma gynécologue, m’a proposé de recommencer. J’ai dit « ok » mais à ma façon : sans (trop) me prendre la tête, en ayant pris du recul, et donc avec un certain détachement et en continuant ma vie « normalement ». Un joli « positif » est arrivé…je suis à 8 semaine d’aménorrhée : rien n’est encore gagné, mais pour nous c’est une première victoire. Je pense qu’il est important de pouvoir arrêter quand il est encore temps, de pouvoir se retrouver. J’ai l’impression qu’on peut avoir tendance à se mettre en « pilote automatique » et que c’est néfaste à long terme. Je conseille vraiment la pause à celles qui sont à bout et qui ne s’en sortent pas…J’espère que mon témoignage pourra aider quelques-unes d’entre vous. » Sophie.

Infertilité : nouveaux projets

« Nous sommes en parcours PMA depuis mars 2020. Après 8 mois d’essais bébé et des examens de fertilité, le verdict tombe : infertilité masculine. Mon mari a eu une maladie, il y a quelques années et le médecin pensait que c’était liée. Heureusement non, mais on nous diagnostique une infertilité inexpliquée. Nous sommes les seuls à vivre cela dans nos familles, car dans nos fratries, ils ont tous des enfants. Ça a été un cataclysme pour nous, mais aussi pour nos familles. Le choc a été dur à encaisser et nous avons mûrement réfléchi ce que nous allions choisir de faire. Nous avons décidé de faire une FIV (Fécondation In Vitro). Travaillant dans un hôpital, le centre PMA était une évidence. La prise en charge a été top là-bas et le rendez-vous a été pris pour faire une première tentative, en septembre 2020. Tout s’est bien passé et nous avons découvert que ça avait fonctionné. Malheureusement, quelque temps après j’ai fait une fausse-couche précoce qui a été très dure à gérer pour nous deux émotionnellement.

Nos familles nous ont soutenus et ont espérer qu’on ne resterait pas sur cette fausse-couche. On a décidé de se concentrer sur nous et de refaire une tentative en 2021. J’ai refait une deuxième stimulation et ponction (pas d’embryons congelés) mi-février 2021. Lors de la prise de sang pour savoir si l’embryon s’est accroché, le verdict est tombé, c’était négatif.
J’ai pris la décision, avec l’accord de mon mari, de faire une pause de 6 à 8 mois. On a décidé que durant cette pause, nous nous concentrerions sur nous et nous laisserions mon corps se reposer. Psychologiquement, cela nous a fait un coup, mais beaucoup de bien d’arrêter de parler « PMA ». Lors d’un rendez-vous chez ma gynécologue, nous avons décidé de repartir. J’ai de la chance, car elle est très à l’écoute, comprend et respecte nos envies.

Les conseils que j’aimerais donner en partageant avec vous une partie de mon histoire, c’est :
– Faites-vous confiance et trouvez un centre qui écoute et respecte vos besoins, quitte à en changer.
– N’ayez pas honte de l’infertilité, car ce n’est pas ce qui vous définit, ni votre couple.
 Osez en parler avec vos familles, car ce sont vos soutiens et vous pouvez être agréablement surprise de leur réaction. Ma belle-famille et la mienne sont hyper présentes quand on craque.
– N’ayez pas honte de pleurer lorsqu’il y a une naissance dans vos familles et que vous ne vous sentez pas capable d’aller à des événements familiaux.
– Ne baissez pas les bras, car la PMA est un parcours du combattant.
Et un dernier « tips » pour la route, on a trouvé la formule qui nous convient : partir deux jours à deux quand on est dans nos familles, car avec les enfants présents, c’est dur pour nous.
 »
Adèle.

Retrouver son conjoint

Tous ces témoignages sont l’exemple même qu’une pause permet de revenir à soi, à son couple et de permettre à son esprit et à son corps de « lâcher prise » : ce fameux terme que l’on déteste toutes.
Alors mesdames, si vous sentez que c’est le mois de trop, la déception de trop, l’injection ou l’échographie de trop, pensez à prendre du temps pour vous, du temps pour mieux repartir et mettre toutes les chances de votre côté d’un jour donner la vie.

Annonce de grossesse : Comment faire pour que le bonheur des unes fasse le bonheur des autres ?

Annonce de grossesse : Comment faire pour que le bonheur des unes fasse le bonheur des autres ?

Annonce de grossesse : Comment faire pour que le bonheur des unes fasse le (malheur) bonheur des autres ?

Le bonheur des unes fait le bonheur des autres

« Qui se réjouit du bonheur d’autrui, son propre bonheur fleurit. » 

Proverbe allemand

Le désir d’enfant s’est installé dans votre foyer. À mesure que les mois passent, la peur de voir ce désir inexaucé se fait de plus en plus présente, laissant place à la souffrance. À cela s’ajoute, les déceptions mensuelles et cycliques que l’arrivée des « vilaines » implique. Quand ? Pourquoi ? Qu’aurais-je pu faire autrement ? Et si justement, il n’y avait rien à faire autrement… juste à attendre ? Et puis, il y a des couples qui vivent l’épreuve des fausses-couches ou de ce deuxième enfant qui n’arrive pas, alors que le premier est arrivé sans difficulté. 
Quelque soit la situation, il arrive un moment que l’on n’anticipe pas toujours, lorsqu’on est confronté à l’infertilité ou à l’espérance de l’arrivée d’un enfant : l’annonce des grossesses de l’entourage et sa propre réaction. Habituellement, on se réjouit : un bébé, c’est la joie, c’est la vie et c’est bien naturel ! Seulement avec ce désir d’enfant bien présent, inexaucé et qui blesse chaque mois, l’annonce des grossesses des autres peut devenir de plus en plus difficile à vivre et pour certaines, carrément invivable.
Pour l’entourage, aussi, cela peut s’apparenter à marcher sur un fil, tel un funambule manquant de se casser la figure à l’annonce de l’arrivée d’un enfant. 
Annoncer une grossesse à un couple qui a du mal à attendre un enfant, c’est un moment délicat qui peut devenir un moment privilégié

À l’approche de Noël, des retrouvailles familiales, il y a certainement de discrets et heureux cadeaux qui se logent dans le ventre de leur maman, attendant que leur présence soit annoncée et que l’on se réjouisse de leur arrivée. 

Pour que tout le monde puisse partager le bonheur de l’arrivée d’un bébé, je vous propose un petit focus sur ces petites choses toutes simples qui peuvent aider les couples en espérance d’enfant à se réjouir du bonheur des autres. Cet article donnera, aux couples qui s’apprêtent à partager leur joie, quelques clés pour que ce soit un moment de bonheur partagé.

À vous qui espérez un enfant : top 10 des choses pour se réjouir.

À vous qui espérez un enfant : top 10 des choses pour se réjouir du bonheur des autres.

#1 « L’effet miroir » : acceptez votre tristesse. Ces annonces sont le miroir de ce qui dysfonctionne et fait souffrir en nous. Aucune raison de nier ou de refouler le fait que vous êtes triste de cette absence d’enfant dans votre vie, dans votre famille. Non, vous n’êtes pas une « warrior » sans émotion. C’est déjà très positif ! Car cela semble dire que vous ne contrôlez pas tout et encore moins vos émotions. C’est un bon début vers le « lâcher-prise », tant recommandé.

#2 Permettez-vous de vivre un cœur à cœur : à l’annonce d’une grossesse dans votre entourage, vous pouvez profiter de ce moment, pour partager et expliquer ce que vous ressentez et ce que vous vivez avec le couple qui partage sa joie. Sans leur casser la baraque, c’est peut-être le moment pour un cœur à cœur. Une amitié se forge au fil des moments de vérité partagés. L’infertilité est muette et invisible pour beaucoup. Si l’on n’en parle pas, il y a peu de chances qu’on ose vous en parler. 

#3  Un jour se sera toi : un jour, cela vous arrivera. La médecine, bien utilisée, est une alliée. Un jour, ces personnes qui vous annoncent l’arrivée de leur prochain enfant, seront si heureuses de vous entourer et de partager votre joie.

pleurez

« Qui sème dans les larmes, récolte dans la joie« .

#4 Pleurez : prenez du temps, après l’annonce, pour évacuer ce qui doit l’être. Ce sont bien souvent des larmes. Elles sont justifiées, elles expriment ce que vous ressentez, et ont besoin de vous quitter pour vous alléger. Ne laissez place à aucune culpabilité. Anne Dauphine Julliand, dans son livre Consolation, écrit : « c’est triste de ne pas pouvoir pleurer. De ne pas montrer sa douleur, de ne pas la laisser s’exprimer ouvertement et s’écouler naturellement. Ça fait tant de bien ! Même si elles ne pèsent presque rien, les larmes soulagent d’un poids immense. Un poids qui comprime le cœur. On se sent plus léger de ces larmes versées, de cette peine épanchée. C’est une force immense de pleurer. C’est être fort de sa faiblesse. »

#5 Du temps ensemble : prenez du temps en couple, pour exprimer et partager ce que vous ressentez. « Qui s’aime dans les larmes, récolte dans la joie », petite variante qui m’a été partagée et que je trouve très belle. Monsieur vit certainement cela à sa manière et très difficilement aussi. Accueillez ce temps de couple de qualité.

#6 Du temps pour vous : offrez-vous un temps pour vousOn cède à une petite compensation pour que le moral reparte de plus belle (un massage, un craquage shopping, un petit repas qui vous fait plaisir, etc.).

Goods vibs only

#7 Souvenez-vous : souvenez-vous que l’arrivée d’un enfant, c’est le cycle de la vie, c’est la joie et c’est naturel. Et souvenez-vous aussi, qu’il y a de grandes chances que cela vous arrive, même si vous ne savez pas quand.

#8 Be Happy : rappelez-vous que se réjouir pour les autres rend plus heureux que l’envie. Un jour, ce même couple, avec qui vous vous réjouissez, se réjouira pour vous.

#9 Good vibs only : cultivez un bon état d’esprit. Votre état d’esprit pèse son poids dans la balance de la fertilité. Plus vous entretiendrez un état d’esprit positif, joyeux, ouvert et qui cultive l’espoir, plus vous vous donnez de chances pour que ce baby arrive.

#10 Dormez : Une bonne nuit de sommeil aide à apaiser les émotions de la veille.

Top 5 des petites choses qui aident un couple infertile à accueillir la nouvelle.

Top 5 des petites choses qui aident un couple infertile à accueillir la nouvelle.

 

#1 Place à la délicatesse : un couple infertile est souvent un couple qui souffre, tout en essayant de vous le montrez le moins possible. À l’annonce de la bonne nouvelle, il est probable que votre joie réveille chez eux les souffrances qu’ils vivent. Le couple qui vous entoure appréciera votre délicatesse. Comment être délicat ? En prévoyant un temps particulier et en petit comité pour annoncer l’heureux évènement, en évitant les phrases intrusives et maladroites. Cela permettra que le couple vous félicite, qu’il se réjouisse pour vous, mais également qu’il vous partage leur épreuve en toute transparence, sans faux-semblant. En agissant ainsi, vous leur permettez d’être vrais et c’est ce qui permettra de démultiplier la puissance de votre relation au lieu de créer de la distance.

#2 Pas de place pour la pitié : à l’annonce de l’arrivée de votre futur enfant, rangez la pitié. La pitié, c’est ce qui stigmatise le couple infertile et ce qui peut leur faire le plus mal. Oui, l’infertilité est difficile, c’est vrai. Mais, c’est une étape de leur vie souvent temporaire. L’infertilité a aussi des aspects positifs, puisqu’ils sortiront grandis de cette épreuve. Un couple n’est pas qu’infertile et peut surtout être fécond.

#3  Usez de la compassion : lorsque vous annoncerez l’arrivée de bébé, pensez à être dans la compassion. Cela ne veut surtout pas dire s’excuser d’attendre un bébé, mais prendre le temps de « souffrir avec eux » un temps. Si bien sûr, le couple souhaite partager avec vous ce qu’ils vivent.

#4 Laissez couler les larmes et consolez : rappelez-vous qu’ils se réjouissent pour vous, même s’ils laissent échapper quelques larmes. « La consolation est une histoire d’amour écrite à l’encre des larmes. C’est la rencontre de deux cœurs : un qui souffre et un cœur qui s’ouvre. De deux âmes : une âme ébranlée et une âme qui se laisse bouleversée. » A-D Julliand. Ouvrez simplement les bras et accueillez celui ou celle qui a besoin d’être consolé, sans un mot, un geste suffit. Soyez compréhensif, doux et patient. Peut-être qu’une petite distance sera nécessaire, le temps que le couple qui vous entoure accueillent la nouvelle. Ne vous-en offusquez pas et restez ouvert à leur retour.

#5 Soyez simple : ne vous mettez pas trop la pression, car plus vous vous la mettrez, plus vous leur mettrez. La gêne est communicative. Il n’y a rien de pire qu’une situation gênante. Alors, on trinque, on célèbre, on est léger tout en prenant soin de ne pas blesser l’autre.

L'arrivée d'un bébé ça se célèbre.

Peut-être qu’au fil de mois et des témoignages d’autres idées viendront compléter l’article. J’espère n’avoir blessé personne à travers ces quelques lignes et réussi à partager des clés qui permettront à chacun de se réjouir de l’arrivée d’un bébé dans l’entourage. N’hésitez pas à me partager vos petits trucs, conseils et astuces pour bien vivre ce moment pour que le bonheur des unes fasse le bonheur des autres.

Même si l’attente d’un bébé est longue et parfois douloureuse, l’arrivée d’un bébé est une grande joie. Cet enfant a besoin que l’entourage se réjouisse de sa future arrivée alors célébrons-le !

Désir d’enfant : de la patiente à la patience, l’art d’apprendre à attendre .

Désir d’enfant : de la patiente à la patience, l’art d’apprendre à attendre .

Désir d’enfant : 

de la « patiente » à la « patience », l’art d’apprendre à attendre.

Désir d'enfant : l'art d'apprendre à attendre

« La patience est un arbre dont les racines sont amères,

mais dont les fruits sont doux » Aristote

« C’est quand tu t’y attendras le moins que ça arrivera« . Est-ce seulement possible de rendre ce conseil, souvent maladroit, réel lorsque le couple vit l’infertilité ?

Est-il possible de ne plus attendre, lorsque l’on attend, l’on espère l’arrivée d’un enfant et que le chemin vers la joie d’être parents, implique que nous devenions « patients » au sens médical, comme propre ?  

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la « cliente » du docteur s’appelait « patiente » ? Tout simplement parce que ce mot vient du latin ‘patiens  » : « celui ou celle qui souffre« . Le patient est donc celui qui souffre.

Le patient est aussi celui qui patiente. Il développe, malgré lui, la vertu de patience, l’aptitude à se maîtriser face à l’attente, à rester calme dans une situation de tension ou face à des difficultés, ou encore la qualité de persévérance.

Demander à un couple infertile de ne pas s’y attendre, c’est tout simplement lui recommander une mission impossible. Lorsque la grossesse se fait attendre, le couple développe l’art d’attendre, d’autant plus s’il est médicalement assisté pour donner la vie. « Les attentes que nous offre la vie sont rarement des états simples. Incertitude, désir, crainte, impatience, colère, ennui s’y succèdent et s’y mêlent.» Mlle Morand.
Le parcours de procréation médicalement assistée (PMA) requiert une grande patience et met cette vertu à rude épreuve. Alors oui, le couple dans cette période de vie, attend souvent. Et c’est tant mieux car s’il y a de l’attente, il y a de l’espoir.
 

Désir d'enfant : 15 moments que le couple attend

Infertilité : 15 moments-clés que le couple attend.

#1 Le RDV et le diagnostic : la première chose qu’un couple va attendre, une fois qu’est identifié l’infertilité, c’est le RDV médical qui permettra de poser le diagnostic et d’indiquer la marche à suivre. 

#2 Les ordonnances : une fois dans le cabinet médical, ce sont les ordonnances que le couple « patient » attendra. Ces ordonnances permettront de débuter les traitements apportant avec elles une vague d’espoir.

#3 Le début du traitement : l’ordonnance en poche, les médicaments procurés, le couple se met à attendre ce premier moment qui corrobore avec le début du traitement (première injection, premiers comprimés, …)

La patience est une vertu

« La patience n’a l’air de rien, c’est tout de même de l’énergie« . Voltaire

#4 Les analyses : une semaine après le début du traitement, c’est au laboratoire que l’on va attendre, surtout en période de covid, de longues heures parfois.

#5 Les résultats : la patiente et le couple attendront toute la matinée les résultats qui permettront d’évaluer l’évolution du cycle et la suite à donner. 

#6 L’échographie : après avoir attendu d’obtenir un rendez-vous, la patiente attendra son tour pour l’échographie et le verdict de l’échographe. 

Patience, attente, PMA

« Le découragement est beaucoup plus douloureux que la patience. »

Hafiz

#7 Les consignes : En fin de journée, le couple attendra le retour et les consignes de l’équipe qui le suit.

#8 Les examens : on attendra la prochaine série d’examens.

#9 Le déclenchement de l’ovulation : une fois la taille du (des) follicule(s) atteinte, le couple « patient » attendra le déclenchement de l’ovulation et l’injection d’Ovitrelle ou autre aide à l’ovulation. 

#10 L’ovulation, la ponction, le transfert : suivant les pathologies et les traitements induits, le couple en parcours PMA attendra l’ovulation, la ponction puis le transfert (dans le cadre d’une FIV).

Difficile attente

« Aie la force de tourner les pages, aie la patience d’attendre ce qui va arriver. »

#11 Les 14 jours post-ovulation : c’est peut-être la pire attente que peut subir le couple… Pourtant, il n’y a plus d’examens à cette période du traitement. Le couple ne peut rien faire, à part attendre de savoir si oui ou non la vie a souhaité s’accrocher. 

#12 Le retard ou l’arrivée des règles : À partir de J 12-13 post-ovulation, le couple entre dans la phase terminale de l’attente. Là, il attendra l’arrivée des règles, ou plutôt le couple espérera attendre un retard de règles…C’est une phase critique où tous les espoirs sont permis, mais aussi tous les espoirs peuvent être déçus. Tout se joue à une simple tache colorée.

#13 Le test de grossesse ou la prise de sang : Rien ? Ou premiers symptômes menstruels ? Le couple attendra de faire le test de grossesse ou la prise de sang bêta HCG pour savoir si ce cycle leur a donné la vie ou s’ils doivent se préparer à recommencer d’espérer.

#14 Le résultat : Pour celles et ceux qui ont vécu ce moment, le cœur est en suspens. C’est oui ou bien, c’est non. C’est la joie ou c’est la déception. Les hormones n’aident pas vraiment à ce moment

#15 L’enfant : Et puis un jour, on attendra l’enfant, celui pour qui l’on est prêt à attendre dans une société de l’immédiateté.

produire, créer, pour tuer l'attente

Comment « tuer » l’attente ?

S’occuper : il n’y a pas mille conseils pour vivre l’attente. Sans la fuir, s’occuper l’esprit, les mains et le cœur, aide à mieux vivre cette période. 
Certaines se mettront à un art créatif, afin de produire, de créer. D’autres se mettront au service de l’autre, afin de se décentrer et de se détourner de leur propre attente. D’autres encore se réfugieront dans le travail ou dans le sport.
Ce temps d’attente qui est donné, peut aussi être un temps pour le repos du corps et de l’esprit. On peut chercher le silence, le calme, plonger dans un bon bouquin.
Quoi qu’il en soit, l’attente n’est pas à fuir, elle fait partie du cheminLe tout est de réussir à l’accepter pour la vivre du mieux possible.

La consolation renforce le couple

Lorsqu’on désire plus que tout donner la vie, dans une société où tout va vite, où tous nos désirs sont assouvis,  l’attente, est difficile. On la découvre, on la déteste, on nous invite à l’ignorer, « c’est quand tu t’y attendras le moins que ça arrivera« . Mais un jour, cette attente, on la chérira, elle durera 9 mois avant la rencontre avec le bébé tant espéré. On la chérira car elle nous aura fait découvrir une vertu qui est nécessaire dans la vie et dans le couple : celle de la patience dans l’épreuve, patience dans l’amour

L’attente façonne le cœur, elle le blesse parfois, mais elle vaincraÀ tous les couples qui vivent l’épreuve de l’infertilité, je vous laisse sur cette très belle phrase pleine d’espoir :  « l’attente est pareille à des ailes. Plus les ailes sont fortes, plus le vol est long« .

Infertilité : comment garder et cultiver l’espoir ?

Infertilité : comment garder et cultiver l’espoir ?

Infertilité : comment garder et cultiver l’espoir ?

Infertilité : comment cultiver l'espoir ?

« L’espoir ce n’est pas de croire que tout ira bien, c’est de croire que les choses auront un sens. » Vaclav Havel 

Il y a des périodes dans la vie où tout semble s’acharner contre soi. C’est encore plus vrai,, lorsque l’infertilité s’invite dans le foyer. Un cycle de stimulation ovarienne qui ne fonctionne pas, puis deux, puis trois,… Une insémination artificielle qui ne prend pas et peut-être même une Fécondation In Vitro (FIV) qui ne marche pas… Et si on baissait les bras ? L’infertilité amène, avec elle, son lot de difficultés et peut vite devenir une source et un accélérateur de désespoir. Mais alors, comment garder l’espoir et cultiver cette vertu, quand tout semble ne pas nous réussir ? Comment ne pas baisser les bras, quand on a la sensation que le chemin est trop long, trop dur, trop douloureux ?
Hop, hop, hop, lisez vite les quelques lignes qui suivent. Elles essayeront de vous donner quelques clés pour cultiver l’espoirElles vous invitent à poursuivre votre marche sur le chemin, médicalement assisté, de la vie.

comment cultiver l'espoir

Infertilité : 10 idées pour cultiver l’espoir.

#1 Balayez les idées noires : lorsqu’elles, les idées noires, arrivent au galop dans votre cœur ou dans votre esprit, essayez de ne pas leurs laisser trop de place en les balayant rapidement. Elles ne veulent pas se taire ? Sortez, allez-vous balader (avec votre attestation), faites du sport, dessinez, cuisinez, dansez… Agissez. L’action permet, parfois, de mettre certaines pensées en sourdine.

#2 Vous êtes à terre ? Relevez-vous ! Un guerrier qui reste à terre et voué à la mort… Même si vous n’êtes pas une guerrière, relevez-vous ! Vous avez l’impression d’être tombée, que c’est le coup de grâce, le coup de trop et vous avez la sensation de ne pas réussir à vous relever ? Acceptez qu’un autre vous aide à vous remettre debout. Cela sera surement votre conjoint, mais vous pouvez, aussi, vous tourner vers une amie ou un psychologue.

#3 Taisez la petite voix qui vous incite à vous décourager : ça, c’est l’ego…ou la part « obscure » présente en chacun de nous. Insidieusement, elle nous incite à baisser les bras, à nous désespérer. Hors de question de lui donner raison, vous allez lui montrer qui est la plus forte.

Force, courage, espoir

« La force, c’est de pouvoir regarder la douleur en face, lui sourire et continuer malgré ses coups, à se tenir debout« .

#4 Ne généralisez pas : mettez des mots sur vos maux, cela permet de les séparer du reste de votre vie. Il y a l’infertilité, oui… Mais beaucoup d’autres espaces de votre vie ne sont pas impactés. Puisez à la source de ce qui vous fait du bien, vous plaît, vous change les idées : un loisir créatif, un moment en couple, un travail qui vous plaît ? Vous pouvez décider d’être actrice de votre vie et d’avoir une lecture différente de cette parenthèse de vie. Car oui, l’infertilité est bien souvent une parenthèse dans la vie d’une femme et du couple. 

#5 Choisissez vos combats : ne cherchez pas de réponses aux « pourquoi ?» mais aux « comment ? ». « Lorsque vous chercher la réponse à un « pourquoi », vous cherchez un coupable », dit Anne-Dauphine Julliand, dans son livre Deux petits pas sur le sable mouillé. « Lorsque vous cherchez la réponse au « comment », vous cherchez un allié » poursuit-elle. Trouvez vos réponses aux questions : Comment bien vivre votre infertilité ? Pour quoi (et non pourquoi) vivre l’infertilité ? Qu’est-ce qu’elle vous apprend ? Comment trouver des solutions pour sortir grandie de  l’épreuve de l’infertilité ? Comment rendre féconde cette part de votre vie, où vous êtes en « attente » ?

#6 Croyez que la difficulté vous rend plus forte : réussir à donner un sens à ce que l’on vit, peut être une vraie source d’espoir, d’espérance. Il y a les couples qui s’apitoieront. Et il y a les couples qui puiseront dans cette difficulté d’accueillir la vie, la possibilité de la surmonter, de la transcender. Ne pas avoir peur de la difficulté demande un peu de courage pour la transformer en défi. Vous êtes courageuse, ça, c’est un fait, alors à vous de relever le défi.

Infertilité, cultivez la patience

« Si nous avons le courage de les poursuivre, tous les rêves deviennent réalité »

W. Disney

#7 Soyez patiente et faites confiance : la patience est mère de toutes les vertus. C’est encore plus vrai lorsque, à votre niveau, vous ne pouvez que patienter et lâcher-prise. Soyez patiente, ayez confiance dans les équipes médicales qui vous accompagnent. Et si vous ne leurs faites plus confiance ? Osez en changer. La confiance est ce pont entre la médecine et vous, qui conduit, pas à pas, vers la joie de devenir parents.

#8 Soyez fidèle à vos idéaux : vous voulez un enfant à tout prix et vous êtes prête à tout ? C’est votre choix. Au contraire, vous avez décidé, en couple, que vous n’étiez pas prête à tout pour donner la vie ? C’est votre choix. Soyez fidèle à vos idéaux. Renseignez-vous, échangez, rencontrez d’autres personnes qui ont vécu cela avant vous. 

#9 N’ayez pas peur de rêver : osez rêver à ce jour, que vous ne connaissez pas encore, mais qui arrivera certainement et qui se rapproche de jour en jour. Ce jour où l’analyse de sang vous confirmera que vous êtes bien enceinte et que vous signez pour des années de bonheurs, de nuits bien trop courtes, d’inquiétudes pour vos enfants, de joies et de rires plein la maison.

#10 Cultivez l’étonnement et l’art de s’émerveiller : cherchez des lieux, chez vous, en vous, chez les autres, d’émerveillement. Conservez votre âme d’enfant qui sait se réjouir du soleil qui brille, de l’oiseau qui chante et du sourire sur un visage. Des lieux d’émerveillement, il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour en être éblouie. Pour moi, aujourd’hui, ça sera ce soleil qui brille au moment même où j’écris. C’est tout bête, mais ça me met de bonne humeur.

Infertilité, cultivez l'espoir, rayonnez

La vie est un chemin, certes semé d’embûches, mais chaque bûche peut devenir un lieu de croissance si vous le décidez. Toutes, nous avons au cours de notre vie, des épreuves, des moments plus ou moins difficiles, des moments où le cœur est lourd. La différence entre quelqu’un d’heureux et quelqu’un de malheureux, c’est la manière de réagir, ce ne sont pas les événements. En cultivant l’espoir, votre vie et votre fertilité pourront en être transformées.  Rayonnez !

Et vous quels sont vos petits trucs pour cultiver l’espoir dans les moments difficiles ?