Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK), où la première cause d’infertilité féminine.

Le Syndrome des Ovaires Polykystiques (SOPK), où la première cause d’infertilité féminine.

Syndrome Des Ovaires Polykystiques, où la première cause d’infertilité féminine SOPK

 Le SOPK (Syndrome Des Ovaires Polykistiques), où la première cause d’infertilité féminine.

Le SOPK, vous connaissez ? Mais que se cache-t-il derrière ce nom barbare ?  On en entend de plus en plus parler, car c’est la première cause d’infertilité en France. Il s’agit de l’acronyme du Syndrome des Ovaires Polykystiques.

Selon l’INSERM, une femme sur 10 est concernée par ce dérèglement hormonal, 20% des femmes auraient une tendance au syndrome et entre 5 et 10% d’entre nous développerait ce syndrome. Ça vaut le coup de mettre un coup de projecteur sur ce syndrome, première cause d’infertilité féminine, qui mène la vie dure à plus d’une, vous ne croyez pas?

Un peu d’histoire…c’est en 1935 que les médecins Stein et Leventhal donnèrent leurs noms au syndrome et décrivirent ce dérèglement hormonal. « Polykystiques » vient du fait qu’à l’époque ils confondirent les nombreux follicules immatures avec des kystes.

Qu’est-ce qui est la cause du Syndrome des Ovaires Polykystiques ? 

Le SPOK est un dérèglement hormonal. Les ovaires des femmes atteintes du syndrome de Stein-Leventhal, ont du mal à produire des hormones en bonnes quantités. Les ovaires produisent des follicules, qui, au contact de trop d’androgènes, deviennent résistants. Là où un follicule devrait mûrir pour devenir follicule « dominant » et libérer un ovule au moment de l’ovulation, on trouve dans les ovaires une multitude de follicules qui ne sont pas arrivés à maturité. Résistants, ils ne disparaissent pas des ovaires, donnant l’impression de kystes. Les follicules, bien qu’en nombre, n’atteignent pas la taille nécessaire pour libérer un ovule. 

On note souvent :
 un taux d’insuline trop élevé, ce qui baisse la qualité de l’œuf.
 une sous-production de FSH et de progestérone 
 une surproduction de LH (hormone Lutéinisante), de testostérone et d’androgènes
L’endocrinologue Didier Dewailly, spécialiste de la reproduction au CHU de Lille, rappelle que « le SOPK est plus un dérèglement, par excès d’androgènes produits dans l’ovaire, qu’une maladie. Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques ont des ovaires et des ovules normaux »

Conclusion, cette sécrétion hormonale déréglée a une incidence sur la qualité de l’œuf, la maturité des follicules et plus tard, sur le bon déroulement de l’ovulation et de l’expulsion de l’ovule. 

Dérèglement hormonal
Dérèglement hormonale

Qu’est-ce qui est la cause du Syndrome des Ovaires Polykystiques ? 

Le SPOK est un dérèglement hormonal. Les ovaires des femmes atteintes du syndrome de Stein-Leventhal, ont du mal à produire des hormones en bonnes quantités. Les ovaires produisent des follicules, qui, au contact de trop d’androgènes, deviennent résistants. Là où un follicule devrait mûrir pour devenir follicule « dominant » et libérer un ovule au moment de l’ovulation, on trouve dans les ovaires une multitude de follicules qui ne sont pas arrivés à maturité. Résistants, ils ne disparaissent pas des ovaires, donnant l’impression de kystes. Les follicules, bien qu’en nombre, n’atteignent pas la taille nécessaire pour libérer un ovule. 

On note souvent :
 un taux d’insuline trop élevé, ce qui baisse la qualité de l’œuf.
 une sous-production de FSH et de progestérone 
 une surproduction de LH (hormone Lutéinisante), de testostérone et d’androgènes
L’endocrinologue Didier Dewailly, spécialiste de la reproduction au CHU de Lille, rappelle que « le SOPK est plus un dérèglement, par excès d’androgènes produits dans l’ovaire, qu’une maladie. Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques ont des ovaires et des ovules normaux »

Conclusion, cette sécrétion hormonale déréglée a une incidence sur la qualité de l’œuf, la maturité des follicules et plus tard, sur le bon déroulement de l’ovulation et de l’expulsion de l’ovule. 

Symptômes SOPK

Quels sont les symptômes du SOPK ? 

Les symptômes sont variables et peuvent apparaître dès l’adolescence. On recense : 

* Des troubles du cycle menstruel : règles irrégulières (spanioménorrhées) ou totalement absentes (aménorrhées).

* Cette irrégularité ou absence entraîne des troubles de l’ovulation ou absence d’ovulation : anovulation ou dysovulation.

* Une prise de poids rapide et des kilos difficiles à perdre.

* Une pilosité faciale élevée (hirsutisme). Cela est dû à une trop importante production de testostérone et d’androgènes (hormones masculines) et concerne 70 % des patientes atteintes de ce syndrome.

* De l’acné ou une peau grasse

* Perte de cheveux (alopécie) ou cheveux très fins

* La difficulté à donner la vie et à mener au bout une grossesse (fausses couches à répétition). Combinée avec d’autres symptômes cela peut orienter vers le diagnostic du SOPK. 

SOPK symptômes

Quels sont les terrains qui favorisent le SOPK ? 

Vous serez plus sujette au SOPK si vous êtes : 
 en situation d’obésité30 % des femmes atteintes de SOPK sont obèses. En effet, l’obésité augmente la production d’androgènes. On demande souvent aux patientes désireuses d’être aidée médicalement pour donner la vie, de perdre 5 à 10 % de leur poids pour démarrer les traitements.
 fumeuse
 si vous avez des prédispositions au diabète (de type 2 notamment), liés à vos antécédents familiaux.
 si vous avez dans votre entourage familial des femmes atteintes du SOPK. Il peut y avoir un terrain héréditaire et génétique. Par exemple, dans le cadre de jumelles, si l’une est atteinte, l’autre aura 30 % de risque de l’être aussi.

SOPK comment le reconnaitre

Comment savoir si j’ai le syndrome SOPK ?

Pour diagnostiquer le syndrome du SOPK, le mieux est de se rapprocher de son gynécologue.

Si vous êtes adolescente et que vous reconnaissez quelques symptômes cités plus haut, parlez-lui en. Il saura vous prescrire des examens pour confirmer ou écarter cette hypothèse.

Si vous êtes une femme désireuse de vous lancer dans l’aventure de la maternité, n’hésitez pas à demander, en amont, à votre gynécologue, un diagnostic de votre fertilité.

Enfin, si vous avez du mal à être enceinte, après des mois d’essai, parlez-en à votre gynécologue.

La conférence de consensus de Rotterdam préconise que le diagnostic soit posé, lorsqu’au moins deux symptômes sont présents chez la patiente.

Symptômes SOPK

Quels sont les symptômes du SOPK ? 

Les symptômes sont variables et peuvent apparaître dès l’adolescence. On recense : 

* Des troubles du cycle menstruel : règles irrégulières (spanioménorrhées) ou totalement absentes (aménorrhées).

* Cette irrégularité ou absence entraîne des troubles de l’ovulation ou absence d’ovulation : anovulation ou dysovulation.

* Une prise de poids rapide et des kilos difficiles à perdre.

* Une pilosité faciale élevée (hirsutisme). Cela est dû à une trop importante production de testostérone et d’androgènes (hormones masculines) et concerne 70 % des patientes atteintes de ce syndrome.

* De l’acné ou une peau grasse

* Perte de cheveux (alopécie) ou cheveux très fins

* La difficulté à donner la vie et à mener au bout une grossesse (fausses couches à répétition). Combinée avec d’autres symptômes cela peut orienter vers le diagnostic du SOPK. 

Quels sont les terrains qui favorisent le SOPK ? 


Vous serez plus sujette au SOPK si vous êtes : 
 en situation d’obésité30 % des femmes atteintes de SOPK sont obèses. En effet, l’obésité augmente la production d’androgènes. On demande souvent aux patientes désireuses d’être aidée médicalement pour donner la vie, de perdre 5 à 10 % de leur poids pour démarrer les traitements.
 fumeuse
 si vous avez des prédispositions au diabète (de type 2 notamment), liés à vos antécédents familiaux.
 si vous avez dans votre entourage familial des femmes atteintes du SOPK. Il peut y avoir un terrain héréditaire et génétique. Par exemple, dans le cadre de jumelles, si l’une est atteinte, l’autre aura 30 % de risque de l’être aussi.

SOPK symptômes
SOPK comment le reconnaitre

Comment savoir si j’ai le syndrome SOPK ?

Pour diagnostiquer le syndrome du SOPK, le mieux est de se rapprocher de son gynécologue.

Si vous êtes adolescente et que vous reconnaissez quelques symptômes cités plus haut, parlez-lui en. Il saura vous prescrire des examens pour confirmer ou écarter cette hypothèse.

Si vous êtes une femme désireuse de vous lancer dans l’aventure de la maternité, n’hésitez pas à demander, en amont, à votre gynécologue, un diagnostic de votre fertilité.

Enfin, si vous avez du mal à être enceinte, après des mois d’essai, parlez-en à votre gynécologue.

La conférence de consensus de Rotterdam préconise que le diagnostic soit posé, lorsqu’au moins deux symptômes sont présents chez la patiente.

Examens pour déceler un syndrome des ovaires polykystiques

Quels examens pour poser le diagnostique du SOPK ?

Les examens seront :

 Une échographie des ovaires. Grâce à une échographie, les médecins pourront observer, ou non, un gonflement au niveau des ovaires et la présence de multiples follicules (20 par ovaires, selon le congrès de l’European Society of Human Reproduction and Embryology (ESHRE) de juillet 2018). Ces follicules seront souvent mieux observés par voie endovaginale.

 Une analyse de sang analysera différents taux hormonaux (testostérone, Delta 4 androstènedione, LH, FSH, œstradiol,etc.). 

Un bilan glycémique sera également réalisé. 

Ce bilan sanguin permettra de faire un point sur votre équilibre hormonal et de déceler un potentiel déséquilibre.

SOPK traitement

Soigner le SOPK : les traitements

Il n’existe pas de traitement, à proprement parler, mais la médecine permet de diminuer les symptômes et d’aider à la procréation.

Votre médecin vous prescrira, suivant votre situation et vos symptômes, différentes aides :

 Une pilule ou de la progestérone pour protéger votre utérus de mutations cancérigènes

 Des anti-œstrogènes pour améliorer et booster votre fertilité. Cela permettra de faire mûrir vos follicules et de mener à bien leur croissance en vue d’une ovulation. Généralement, ce traitement de première intention, donne de bons résultats avec 35 à 40 % de grossesse chez des patientes traitées. C’est vraiment encourageant ! 

 De l’œstrogène ou des anti-androgènes pour réduire les effets des hormones masculines et stopper l’aspect virilisant (pilosité accrue, acné).

 De perdre du poids pour rééquilibrer vos hormones et réduire la production de testostérone. Cette perte peut-être difficile, car elle est un des symptômes du syndrome.

Infertilité, bon à savoir, SOPK, syndrome des ovaires polykystiques

BON A SAVOIR

* J’ai souvent évoqué l’importance de perdre du poids. Une variation de l’Indice de Masse Corporelle (IMC) peut considérablement améliorer la fertilité et rétablir l’équilibre hormonal. C’est pourquoi on demande souvent aux femmes atteintes d’SOPK et d’obésité de perdre 10 % de leur poids. Même si cela doit prendre du temps, ne vous découragez pas et gardez en tête votre objectif : soyez actrice de votre fertilité !

* Lorsque vous êtes atteinte du SOPK, votre glycémie est souvent élevée et vous avec une prédisposition au diabète de type 2. La perte de graisse entraîne un effet positif sur votre insuline. Cela a un impact direct sur la sécrétion d’androgènes et le bon équilibre de votre glycémie.

* Pour aider votre glycémie à se réguler, favoriser les aliments à indice glycémique bas ( les fruits, les légumes, les légumineuses et toute la gamme de céréales complètes). Ces aliments aident à stabiliser la glycémie.

* Le stress a une incidence sur le syndrome. Saviez-vous que les glandes surrénales (petites glandes responsables de gérer votre stress) sont très sensibles au stress et y répondent en sécrétant de la testostérone ? Bonjour le dérèglement hormonal lorsque vous êtes soumise au stress. Alors, on essaie de se détendre, de prendre de la hauteur sur les événements (souvent plus facile à dire qu’à faire) et pourquoi pas de faire un peu de yoga ou de méditation pour lutter contre le stress.

Tout le corps médical s’accorde à le dire, le sport est bon pour la santé, le SOPK n’échappe pas à la règle. Si vous voulez aider votre corps, il est nécessaire de marcher au moins 30 min par jour et l’OMS recommande 10 000 pas/jour. Alors mesdames, on marche !

* Saviez-vous que l’acuponcture pouvait vous faire du bien ? Elle a le pouvoir de réguler les sécrétions hormonales, notamment de FSH et de LH. Beaucoup d’acuponcteurs se sont formés à l’accompagnement des couples infertiles et des femmes atteintes de SOPK. Pour les Parisiennes, je vous recommande le docteur Denis Colin. J’aurai l’occasion de vous reparler des bienfaits de l’accuponcture, très bientôt !

Vous êtes atteinte du SOPK ? Vous souhaitez en discuter avec d’autres ? 

Vous pouvez poser toutes vos questions en m’envoyant un message, ou directement sur le groupe Facebook Fertile & Co. Vous pouvez également rejoindre le groupe Facebook de soutien : Soutiens sopk: syndrome des ovaires polykystiques.