Infertilité et vacances d’été : comment gérer les traitements ?

Infertilité et vacances d’été : comment gérer les traitements ?

Infertilité et vacances d’été : comment gérer les traitements ?

Infertilité et vacances d’été : comment gérer les traitements ?

« Prends du repos : un champs qui a reposé donne une récolte abondante. »

Ovide

Le soleil et les premières chaleurs estivales ne devraient plus tarder, apportant son lot de jours fériés, de vacances d’été, de soirées allongées. Les vacances arrivent à grands pas. Dans cet article, je ne vous prodiguerai pas de « lâcher-prise », mais saviez vous que les vacances et particulièrement le soleil ont des bienfaits dans les traitements pour l’infertilité* ? On en parle juste un peu plus bas. Pour autant, lorsque l’on suit un traitement pour l’infertilité, il n’est pas question de l’oublier au fond de sa valise. Voici quelques astuces pour pouvoir poursuivre votre traitement contre l’infertilité durant l’été.

#Anticiper

L’idée est de vous préparer à poursuivre vos traitements pour une stimulation ovarienne, une insémination artificielle (IAC) ou une fécondation in Vitro (FIV) : injections quotidiennes, prise de comprimés, monitorage de l’ovulation, ovitrelle, etc. Tout ceci, malgré le fait que vous ne soyez pas chez vous, avec vos repères et votre laboratoire d’analyses. Cela peut paraître anodin, mais je voudrais partager avec vous une expérience personnelle.

L’année dernière, nous avons rejoint ma belle-famille pour une semaine fabuleuse dans le Cantal, région magnifique…mais très mal desservie. Je n’avais pas anticipé les distances pour me rendre au laboratoire d’analyses ou encore la difficulté d’obtenir un rendez-vous pour une échographie de monitorage folliculaire.

Quelle galère ! J’ai dû arrêter le traitement en cours de route, puisque je n’ai pas pu obtenir de rendez-vous. Je vous laisse imaginer la déception lorsqu’on s’est astreint à suivre scrupuleusement son traitement et que tout s’arrête pour une histoire d’anticipation.
Avec l’été qui arrive, ce sont bien souvent les grosses chaleurs qui arrivent également. Pour celles qui ont un traitement de l’infertilité par injections, pensez à vous munir d’une petite glacière pour pouvoir conserver la substance chimique aux frais. Vous êtes à un mariage et la voiture est en plein soleil ? Pendant la cérémonie, n’hésitez pas à demander à un café, de vous les conserver dans leur frigidaire. Ils accepteront avec plaisir. N’oubliez pas de les récupérer à la fin.

Et une fois sur le lieu du mariage, un petit tour par les cuisines, le plus beau sourire et le tour est joué : vos injections sont au frais ! L’objectif ? Conserver toute l’efficacité de votre traitement.

Parcours PMA s'organiser

#S’organiser

S’il y a bien une chose que j’aurais aimée que l’on me dise lorsque j’ai démarré mes traitements, c’est que cela demande un peu d’organisation, particulièrement lorsque l’on part en vacances. Ne manquez d’aucune pilule, aucune injection, aucun RDV, aucune prise de sang, pour mener à bien la  maturité des follicules, puis le déclenchement de l’ovulation. Tout cela demande une certaine organisation et ça se prépare un petit peu.

#1 Vérifier que vous aurez votre traitement en quantité suffisante durant vos déplacements
#2 Vérifier qu’un laboratoire d’analyses et un centre d’échographie pelvienne se trouvent à proximité et soit disponible pour vous recevoir
#3 Vérifier que vous pourrez vous y rendre facilement (voiture, bus, à pied, …)

#Être rigoureux

Même en été, pour que votre rêve de devenir parents se réalise, vous devez vous astreindre à prendre votre traitement quotidiennement. Pas question de faire l’impasse, sous prétexte que la situation ne s’y prête pas ou que la soirée a été un peu alcoolisée. Si vous ne vous en sentez pas capable, pourquoi ne pas profiter de l’été pour faire une pause dans votre traitement pour l’infertilité ?

#Profiter

Ok, vous apportez votre traitement en vacances d’été, mais c’est une période dont il faut profiter. On se relaxe, on passe du bon temps en famille, entre amis, à buller au soleil ou à escalader les montagnes. On fait ce qu’on aime, on en profite tout simplement.

vacances repos fertilité

#Se reposer

Le soleil et la chaleur ne font pas toujours bon ménage avec les traitements pour l’infertilité, vérifiez toujours la compatibilité d’une exposition au soleil et surtout profitez de cette période pour vous reposer. Rien de tel que de bonnes siestes en début d’après-midi pour recharger les batteries.

bienfaits soleil fertilité

Les bienfaits du soleil sur la fertilité :

Saviez-vous que le soleil a des bienfaits sur la fertilité ? Une étude autrichienne, réalisée au sein du Medical University of Fraz, met en avant le fait que le soleil stimule la production de vitamine D dans l’organisme. Cette vitamine régule le cycle menstruel et équilibre les hormones sexuelles de la femme. On constate une haussa allant jusqu’à :
– 21 % pour les œstrogènes
– 13 % pour la progestérone
Côté messieurs, sachez que le soleil a une action stimulante au niveau de la testostérone, augmentant de ce fait leur libido. Antoine Griezmann confirme les bienfaits des vacances sur sa fertilité (3 enfants nés le 8 avril) : « Je n’ai aucune potion magique pour expliquer une telle chose à part vous dire que quand tu es tranquille, détendu en vacances, sans pression ni match ou entraînement les choses se passent naturellement« .

Du soleil, des siestes et l’été sera parfait ! Je vous souhaite un très bel été.

Ovitrelle : cette injection qui vous veut du bien, mais qui vous joue des tours.

Ovitrelle : cette injection qui vous veut du bien, mais qui vous joue des tours.

Ovitrelle : cette injection qui vous veut du bien, mais qui vous joue des tours.

Ovitrelle effets indésirables

Quels sont les effets après le déclenchement de l’ovulation avec Ovitrelle ?

L’injection d’Ovitrelle déclenche l’ovulation, pour les plus « paresseuses » (c’est affectueux) d’entre nous. On l’attend, on l’espère depuis le premier jour du traitement de la stimulation ovarienne…Grâce à elle, les femmes, qui ont des désordres de l’ovulation, peuvent être enceintes et des couples peuvent donner la vie.
Mais gare à ses effets secondaires… Si vous ne voulez pas connaître les montagnes russes émotionnelles. Car cette injection qui vous veut du bien, peut vous jouer des tours.
L’Ovitrelle, est une injection contenant de la Choriogonadotropine Alfa, hormone similaire à l’hormone de grossesse, qui vise à stimuler la croissance des follicules et à déclencher l’ovulation.

L’injection laisse très vite place aux espoirs, aux projections, mais aussi à certains effets indésirables. Beaucoup d’entre nous tomberont dans le « panneau » des effets secondaires de l’Ovitrelle… 

C’est assez humain, une fois l’injection d’Ovitrelle réalisée, vous analyserez, surtout les premiers cycles de stimulation ovarienne, chaque signe que votre corps voudra bien vous donner. Vous essayerez de savoir si, oui ou non, la vie a décidé de faire son nid durant les 9 prochains mois. 

Ne soyez donc pas surprises de vivre plus ou moins 15 jours longs, voire très longs, jours d’attente, à l’affût de ce que pourra vous dire votre corps.

Effets secondaires ovitrelle

Les effets secondaires d’Ovitrelle. 

Aborder les effets secondaires d’un médicament est toujours un exercice délicat, car rappelons-le, la liste peut être très anxiogène et surtout, elle ne concerne pas toutes les femmes. Les effets secondaires d’Ovitrelle, même s’ils sont courants, ne sont pas automatiques. Je partagerai là, un condensé des effets secondaires les plus courants que j’ai pu observer, noter, relever, découvrir en en lisant et en recevant de nombreux témoignages de femmes.

Une fois l’injection effectuée, vous pourrez ressentir dans les heures qui suivent, et particulièrement au bout de 36h, des tiraillements au niveau de l’ovaire qui aura le plus travaillé et qui libèrera l’ovule « recruté ». Puis, ce sont d’autres effets indésirables qui pourront s’inviter à la fête et vous accompagner pendant quelques heures à quelques jours.

En voici une liste non exhaustive :

  • Tensions et douleurs dans les seins
  • Tension dans les ovaires, surtout celui qui libérera l’ovule
  • Tiraillement dans le pubis et sensation de gonflement de l’utérus
  • Ballonnements et constipation
  • Nausées
  • Maux de tête
  • Odorat développé
  • Pertes blanches plus ou moins abondantes
  • Grande fatigue
  • Aigreurs d’estomac
  • Ultra sensibilité ou sensibilité exacerbée
Ovitrelle Faux positif

Le « faux-positif » ?

L’effet indésirable le plus difficile à accepter, nécessite de s’y arrêter un peu : il s’agit du faux positif. Qu’est-ce que le faux positif ? Eh bien, c’est très simple, une fois qu’on vous l’explique un peu…

En effet, rappelez-vous, l’Ovitrelle est consitutée d’hormone de grossesse. Vous remarquerez, en lisant la liste au-dessus, que vous pouvez avoir des effets secondaires bien trompeurs, car très similaires à ceux d’un début de grossesse (5 à 10 % des patientes selon le fabricant). Alors, au bout de 6-7-8 jours après l’ovulation, il est probable que vous vous dirigiez vers votre pharmacie pour acheter le « totem » du parcours de l’aide médicale assistée : le test de grossesse. Puisqu’on ne vous l’a jamais dit…, vous penserez que ce test de grossesse est fiable et qu’il vous donnera l’indication, après y avoir larguée quelques précieuses goutes d’urine : « soit je suis enceinte, soit, je ne suis pas enceinte« . C’est assez binaire. Le test urinaire vous laissera, probablement, entrevoir une deuxième barre, ou un « plus ». Ça y est vous y croyez…vous êtes certainement enceinte. Et puis tous ces effets, ça ne pouvait être que ça, évidemment !! Faux…positif ! 

Détrompez-vous ! Car, à ce stade, il reste du produit dans votre corps et donc de l’hormone de grossesse. Malheureusement, le test urinaire ne fait pas la différence entre de l’hormone de grossesse réelle et de l’hormone de synthèse. Voilà, c’est ça un « faux-positif » avec Ovitrelle. C’est la prise de sang qui vous révèlera si oui ou non vous êtes enceinte. Et là, il faudra attendre encore quelques jours, environs 15 après l’injection. Car l’Ovitrelle reste environ 10 jours dans le corps après ovulation.

Aux alentours du 14em jours post-ovulation (et non « post-injection », il faut rajouter +36h à la date d’injection), soit vos règles ne sont toujours pas là…auquel cas vous pouvez vous rendre au laboratoire d’analyses pour y faire une prise de sang de votre taux de Beta HCG. L’hormone Beta HCG est l’hormone que l’œuf commence à sécréter, une fois implanté dans l’utérus. C’est cette hormone qui indique une grossesse.

Soit… les « vilaines » débarquent et là vous pouvez vous sentir trahie par votre corps, un peu bête d’avoir pu, le temps d’un instant, croire que vous portiez la vieLe plus dur, dans cette affaire, c’est d’avoir la sensation que l’on ne peut pas faire confiance à son corps et d’avoir l’impression que celui-ci vous trahit. Il n’y est pour rien…malheureusement c’est le revers de la médaille des traitements.

Hyperstimulation ovarienne

L’hyperstimulation ovarienne (HSO)

Il y a aussi des signes auxquels il faut être très particulièrement vigilants, car ils peuvent annoncer une hyperstimulation ovarienne (HSO). Une hyperstimulation ovarienne est une stimulation excessive des ovaires, due à un fort taux d’œstrogène, entrainant des douleurs aux ovaires et à l’abdomen. Une hyperstimulation peut apparaitre quelques jours après l’injection d’Ovritelle (entre 3 et 10 jours). Elle concernerait 10 à 15 % des patientes qui suivent un traitement de l’induction de l’ovulation. L’hyperstimulation est plus fréquente chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), car le nombre de follicules est plus élevé. Souvent de faible intensité, elle peut être grave et nécessiter une hospitalisation.

Les signes annonciateurs sont :

  • Difficulté à respirer
  • Douleurs et gonflements à l’abdomen qui ne passent pas malgré des antidouleurs ou antispasmodiques.
  • Douleurs pelvienne
  • Gonflement des ovaires
  • Diminution de la miction
  • Prise de poids rapide
  • Nausées, vomissements

Si vous avez un doute, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin, qui pourra poser un diagnostique. Parfois il vaut mieux s’inquiéter à tort, que de laisser s’installer une hyperstimulation ovarienne.

 

5 conseils pour ne pas être déçue Ovitrelle

5 conseils pour ne plus être déçue par Ovitrelle :


#1 Adoptez la « Fertile Attitude« : l’attitude de la femme fertile. Faites la piqûre puis… essayez de ne pas interpréter tous ses effets.  Rappelez-vous qu’une femme « fertile », ne sait pas, les 15 jours suivant son ovulation, qu’elle est enceinte. Elle n’est donc et pas à l’affût des moindres symptômes. Alors, on les envie parfois, imitons-les !  Ne pas vous projeter tous les jours et ne pas vous poser tous les jours la question de savoir si oui ou non vous êtes enceinte (même si, c’est ce que l’on peut vous souhaiter de mieux), vous protégera et vous évitera l’ascenseur émotionnelÀ chaque fois que vous vous dites que vous pouvez être enceinte, rappelez-vous que c’est effectivement une possibilité, mais tant que le produit circule dans votre corps il n’y a aucun signe à interpréter. Le seul signe fiable annonçant une grossesse est le retard des règles (2 à 3 jours). Dur, dur à appliquer quand le corps tiraille et se rappelle à vous sans cesse. Profitez-en pour prendre soin de lui : bain, massage, détente, etc.

#2 « Vivez » pendant les 15 prochains jours. Les premiers cycles, on a tendance à vivre ces jours d’attente comme une « femme enceinte« . En même temps, les signes sont tellement trompeurs et cette petite vie tellement attendue, qu’on ne peut pas se jeter la pierre de vouloir en prendre soin. Surtout occupez-vous, sortez, mangez ce qui vous fait plaisir, faites du sport. Pourquoi est-ce recommandé ? Cela vous évitera de « gamberger» et de faire marcher votre petit vélo intérieur qui ne demande qu’à démarrer.

#3 Prenez du temps avec votre conjoint. Ça, c’est évidemment le meilleur conseil. Même si Monsieur est très impliqué dans le traitement et est un véritable soutien, les traitements restent très « extérieurs ». L’infertilité est une belle épreuve à vivre en couple, qui, on ne le redira jamais assez, invite et nécessite de prendre soin de l’un et l’autre. « Ce qui ne tue pas, rend plus fort », ne permettez pas à l’infertilité de tuer votre couple à petit feu. Soyez actrice de cette étape de vie, qui vous rend petit à petit, plus forts ensembles.

#4 Prenez du temps pour vous relaxer. Vous pourriez vous essayer au yoga ou à la relaxation. C’est un peu « perché » pour certaines, et complétement dans « l’air du temps » pour d’autres, quoi qu’il en soit ça peut vous faire du bien. Aficionados ou simplement prête à découvrir ce « temps calme », ces quelques minutes de pause vous permettront de vous reposer, de canaliser vos pensées et de charger vos batteries. Si l’aspect méditatif vous dérange, prenez ce temps comme un temps de repos pour vos muscles et votre tête et écoutez simplement la musique, les yeux fermés, en guise de relaxation.

#5 Tournez-vous vers la médecine douce. Je suis convaincue que la médecine douce est un très bon complément aux techniques plus médicales auxquelles nous sommes soumises. Elle apaise notre corps, le régule, le prépare et l’aide à accueillir la vie. Et tout ceci en douceur. Néanmoins, il est important de faire appel à un praticien de confiance.

Ovitrelle patience ascenseur émotionnel

C’est difficile à accepter : ce traitement hormonal peut leurrer notre corps et lui jouer des tours. Vous n’y pouvez rien, à part l’accepter et vous en protéger, un peu. Il vous faudra faire preuve de patience. Ces quelques lignes sont là pour vous rappeler que tout est possible, mais que le meilleur moyen de ne pas être déçue, s’est de ne pas interpréter et de réussir à patienter. Voici deux citations pour vous aider à cultiver la patience

–  « La patience n’est pas la capacité d’attendre, mais la capacité à maintenir une attitude positive pendant que vous attendez. » Joyce Meyer

– « La patience est la manière la plus efficace de préserver la paix de l’esprit. » Dalaï Lama

Le plus important, si la vie ne pointe pas le bout de son nez ce cycle-là, c’est que vous réussissiez à retrouver la motivation de dépasser la déception et de redémarrer un nouveau cycle. Et puis qui sait, peut-être que pour vous, les effets secondaires étaient annonciateurs d’un heureux événement.

Bon courage à toute et tout mon soutien à chacune de vous !

Ovitrelle, déclenchement de l’ovulation : des rapports dirigés aux rapports désirés

Ovitrelle, déclenchement de l’ovulation : des rapports dirigés aux rapports désirés

Ovitrelle, le déclenchement de l’ovulation : comment passer des rapports dirigés aux rapports désirés ?

Ovitrelle, déclenchement ovulation : du rapport dirigé au rapport désiré.

Après la stimulation ovarienne vient le déclenchement de l’ovulation.

 

Les femmes, qui ont recours à l’aide médicale pour donner la vie, devraient se reconnaitre dans les lignes qui vont suivre. Après quelques semaines à avoir un objectif en tête : faire grossir un follicule ou deux MAXIMUM (dans le cadre d’une stimulation ovarienne simple), vient le jour où l’équipe médicale, qui vous prend en charge, décide de déclencher l’ovulation. Cette journée est une journée très importante, voir LA journée la plus importante, dans une stimulation ovarienne. C’est la journée que chaque couple attend, car ce qui va s’y passer, rapproche un peu plus le couple de son doux rêve : celui de donner la vie.
Avant cette journée et durant toute la première phase du traitement, il peut y avoir des tensions, beaucoup d’espoirs pour que l’équipe médicale accepte et donne, enfin, le « Go ». Vous y êtes ? Vous allez donc pouvoir déclencher l’ovulation.
Ovulation, déclenchement

L’ovulation, qu’est-ce que c’est ?

L’ovulation, c’est un phénomène qui se déroule une fois à chaque cycle menstruel de la femme. Il s’agit du moment, où un des deux ovaires expulse un ovule. Une fois expulsé par un follicule mature, l’ovule s’engouffre dans la trompe de Fallope et démarre son odyssée, à la rencontre du spermatozoïde qui le fécondera. L’ovulation est rendue possible grâce à une fluctuation hormonale, notamment un pic d’hormone lutéinisante (LH).

C’est également une période durant laquelle vous vous sentez particulièrement bien dans votre corps, dans votre esprit, et particulièrement féminine. Naturellement, tout se prépare intérieurement pour que votre corps accueille et donne la vie. Votre corps est  votre allié et est dans ses meilleurs dispositions à ce moment du cycle : vous êtes fertile.

 

Ovulation, déclenchement

L’ovulation, qu’est-ce que c’est ?

L’ovulation, c’est un phénomène qui se déroule une fois à chaque cycle menstruel de la femme. Il s’agit du moment où un des deux ovaires expulse un ovule. Une fois expulsé par un follicule mature, il s’engouffre dans la trompe de Fallope et démarre son odyssée, à la rencontre du spermatozoïde qui le fécondera. L’ovulation est rendue possible grâce à une fluctuation hormonale, notamment un pic d’hormone lutéinisante (LH).

C’est également une période durant laquelle vous vous sentez particulièrement bien dans votre corps, dans votre esprit, et particulièrement féminine. Naturellement, tout se prépare intérieurement pour que votre corps accueille et donne la vie. Votre corps est  votre allié et est dans ses meilleurs dispositions à ce moment du cycle : vous êtes fertile.

 

 

En quoi consiste un déclenchement de l’ovulation ?

Le déclenchement de l’ovulation est la phase #2 d’une stimulation ovarienne. L’ovulation sera déclenchée à l’aide d’une injection d’hormone. Dans le cadre d’une injection d’Ovitrelle, l’hormone injectée sera de la choriogonadotropine alfa, similaire à la gonadotropine chorionique humaine, l’hormone de grossesse. Le rôle de cette injection est de déclencher un pic de LH, qui lui-même déclenchera l’ovulation. La piqûre, sous forme de stylo injectable, se réalise de manière autonome. Il est recommandé de la réaliser à 21 h, dans le cadre d’une ponction (FIV). Votre médecin se chargera de vous donner une consigne. Ça ne fait pas mal. Une fois l’injection faite, l’ovulation a lieu 36 à 40 heures après l’injection.

Ovitrelle, déclenchement ovulation
Ovitrelle, déclenchement ovulation

En quoi consiste un déclenchement de l’ovulation ?

Le déclenchement de l’ovulation est la phase #2 d’une stimulation ovarienne. L’ovulation sera déclenchée à l’aide d’une injection d’hormone. Dans le cadre d’une injection d’Ovitrelle, l’hormone injectée sera de la choriogonadotropine alfa, similaire à la gonadotropine chorionique humaine, l’hormone de grossesse. Le rôle de cette injection est de déclencher un pic de LH, qui lui-même déclenchera l’ovulation. La piqûre, sous forme de stylo injectable, se réalise de manière autonome. Il est recommandé de la réaliser à 21 h, dans le cadre d’une ponction (FIV). Votre médecin se chargera de vous donner une consigne. Ça ne fait pas mal. Une fois l’injection faite, l’ovulation a lieu 36 à 40 heures après l’injection.

Ovitrelle, Déclenchement ovulation : rapports dirigés

Comment rendre ce jour particulier, alors qu’on nous parle de « rapports dirigés » ?

Avec le « Go » des médecins pour déclencher l’ovulation, vient le « Go » pour les rapports dirigés… et là…tout peut vite devenir « très médical« . Un petit conseil : ne laissez pas la médecine passer le pas de la porte de votre chambre. Au même titre que le portable peut rester hors de votre chambre, car véritable tue-l’amour, vous pouvez décider que la médecine  vous « aide« , mais ne vous « dirige pas ». Hors de question que l’arrivée de l’enfant, si désiré, soit le fruit d’actes purement médicaux. « L’Amour, l’amour, l’amour… » dit la chanson, voilà de quoi cet enfant sera le fruit.
Des « rapports dirigés« , mais ça veut dire quoi ? Concrètement, qui dit qu’on « déclenche l’ovulation« , dit que vous entrez dans la période de votre cycle la plus fertile. Les médecins vous recommanderont d’avoir des rapports toutes les 48 h à compter du jour de la piqûre. Ceci, afin de vous donner toutes les chances qu’un spermatozoïde féconde l’ovule.
Pourquoi toutes les 48 h ? Parce qu’une théorie existe, expliquant que les spermatozoïdes sont de meilleure qualité et plus forts si les rapports ne sont pas quotidiens. Mythe ou réalité… Faisons confiance à la médecine, mais laissons-nous aller à nos envies.
J’ai parcouru beaucoup de forums au sujet des rapports dirigés. Cela peut devenir une épreuve pour le couple. Certains hommes se bloquent rien qu’à « l’idée » et les femmes ne le vivent pas toujours très bien après des jours de traitement. Si vous ne souhaitez pas tomber dans des rapports dirigés, un peu gênants et peut-être même un peu forcés, cela demande une dose d’imagination et beaucoup d’amour.

Déclenchement ovulation, peur, appréhensions.

Des rapports dirigés ou programmés, aux rapports désirés. 

Rapport dirigés ou rapports programmés vont de paire avec la stimulation ovarienne. Avec l’arrivée de cette nouvelle, le déclenchement de l’ovulation, quelques appréhensions peuvent vous submerger…« et si enfin, nous y étions?« , « si près du but, ça fait presque peur, ça met la pression…« . Saisissez toutes les occasions pour faire la fête. Et là, s’en est une belle d’occasion. 

Vous pouvez vous laisser submerger par vos émotions, vous mettre une forte pression pour y ARRIVER. Seulement voilà, ce futur bébé, c’est d’abord et avant tout, la concrétisation d’une histoire d’amour et le fruit d’une part de mystère que l’homme ne maitrise pas complétement, fort heureusement. 

Plus tard, vous aimerez repenser à ces moments, où peut-être la vie aura commencé à pointer le bout de son nez, dans le silence et en toute discretion. Cela serait quand même mieux si vous gardez de bons souvenirs de couple de ces moments où tout semble possible. Vous ne croyez pas ? 

Rapports dirigés aux rapports désirés
Rapports dirigés aux rapports désirés

TOP 6 des conseils pour passer des rapports dirigés aux rapports désirés. 

Voici mon top 6 des conseils pour passer du rapport dirigé au rapport désiré et être actrice de votre fertilité :

#1 Réjouissez-vous : vous y êtes… après des jours de traitement, de suivi, d’échographies, d’analyses, de verdicts… Prenez le temps d’accueillir la nouvelle, de vous réjouir à deux et de laisser monter doucement le désir et vos rêves.
#2 Détendez-vous : essayez de vous détendre, sinon la soirée risque d’être électrique et plutôt froide. Vous vous connaissez, si le sport, vous fait du bien, faites-en. Si cuisiner vous détend, hop hop hop en cuisine. Si lire ou écouter de la musique a une bonne influence sur votre psychisme, allez y. L’objectif c’est de vous mettre dans les meilleurs dispositions pour passer de bonnes soirées.
#3  Pomponnez-vous pour l’occasion : sans se mettre la pression, et pour se sentir bien dans son corps et bien dans son couple, on sort une jolie tenue et de jolis sous-vêtements (évidemment). Ce soir, on célèbre l’Amour ! Vous pourriez même demander à votre homme de jouer le jeu également. Son parfum, que vous aimez tant, viendra titiller vos narines, une tenue qui vous plaît suscitera le désir. C’est tout bête et peut-être même trois fois rien, mais osons éveiller tous nos sens. 
#4  Invitez-vous à dîner : profitez de ces « soirées dirigées » pour leur donner un goût de fête. Et si l’un après l’autre, vous vous invitiez à dîner? La règle est simple : le soir de l’injection, c’est Monsieur qui régale. Au restaurant, ou carrément à la maison en cette période de confinement, c’est lui l’artiste et c’est lui qui vous prépare une soirée : du dîner au coucher. Il paraît que les hommes aiment avoir les rennes, laissez-les-lui. Petit cadeau parfait, après ces jours de traitement. Ensuite, c’est à votre tour de lui concocter une soirée. Ces soirées organisées permettent de protéger votre couple de l’aspect « planifié« , plutôt tue-l’amour. On se surprend ! Vous êtes en panne d’inspiration? Quoi de mieux qu’un dîner aux chandelles ou un dîner à thème. Si vous êtes plutôt chandelles, on met le paquet, on veut du romantisme. Si vous êtes plutôt dîner à thème, il y en a un qui devrait vous plaire : vin rouge/chocolats...(il n’y a aucune raison qu’on le réserve pour la St Valentin).
#5 Profiter de ce temps à deux et suspendez-le : on se trouve une playlist Chill, pop-love, qui accompagnera parfaitement la soirée. On discute, on rit, on partage, on revient peut-être sur ces derniers jours. Mais surtout, on rend léger ce moment, quitte à rire de la situation. Cette affaire-là est une affaire de couple, essayer de dédramatiser. Le rire aide beaucoup. Comme je l’ai déjà entendu dire « quand il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir« .
#6 Savourer : « Carpe Diem« , on apprécie et on se laisse aller en couple ! Rien que tous les deux. Obligez-vous à évacuer et stopper toutes projections, toutes pensées négatives qui vous voleraient ces instants de couples. Ce qu’il se passera plus tard, on verra plus tard et surtout ce sera le fruit d’aujourd’hui. Ces soirées vous appartiennent, soyez-y vraiment.

Infertilité, chemin long et douloureux

La stimulation ovarienne et tout ce que cela entraine, est une véritable aventure, on parle souvent de « combat« , je lui préfère le mot « parcours » ou « chemin« . Vous serez nombreuse à ne pas vouloir être des « combattantes » pour devenir mère, mais à accepter le chemin qui vous mène vers la maternité. Evidemment, personne n’a dit que le chemin ne serait pas semé de quelques embuches. Le tout, est de réussir à les contourner ou à les transformer.

« Parfois tout ce que l’on peut faire c’est accepter que l’on ne peut pas faire grand chose. Et parfois, tout ce que l’on peut contrôler, c’est la façon dont on peut relâcher le contrôle« . Il semble si difficile de suivre les conseils, souvent bienveillants, de nombre de nos proches, et leur invitation à « lâcher prise« . Le traitement ne nous le permet pas. En revanche, nous pouvons décider de ne pas subir totalement le traitement et l’aide médicale apportée, en colorant certains moments et en prenant soin de ne jamais déconnecter le traitement et le désir d’enfant à l’AMOUR.

Et vous, comment faites-vous pour préserver votre couple ? Quels sont vos « tips » pour bien vivre ces moments ? 

Stimulation ovarienne : petit coup de pouce pour les ovaires

Stimulation ovarienne : petit coup de pouce pour les ovaires

Stimulation ovarienne : petit coup de pouce pour les ovaires

PMA : Top 10 des choses à faire pour se remonter le moral

La stimulation ovarienne ou induction à l’ovulation : pour une ovulation aidée.


La stimulation ovarienne ou l’induction à l’ovulation est une première étape d’aide à la procréation, mais n’est pas considérée comme de la procréation médicalement assistée (PMA). On parle de traitement de première intention pour aider les ovaires à faire leur travail.
Comme son nom l’indique, c’est une étape qui vise à aider les ovaires à produire des follicules et induire l’ovulation. Cela se fait grâce à un traitement hormonal qui va booster vos chances d’être enceinte naturellement. 
La stimulation ovarienne peut être simple, il s’agit alors d’un traitement en vue d’une ovulation, suivi d’une procréation naturelle. 
Mais, elle peut également être la première étape d’un parcours de procréation médicalement assistée (PMA) et suivi d’une ponction dans le cadre d’une insémination artificielle (IAC) ou d’une fécondation In Vitro (FIV). Les traitements seront adaptés et le nombre de follicules sera différent. J’y consacrerai un article d’ici quelque temps.

Stimulation ovarienne : a qui s'adresse le traitement?

À qui s’adresse ce traitement ? 

L’induction de l’ovulation ou stimulation ovarienne s’adresse à toutes les femmes qui ont des troubles de l’ovulation (dysovulation) et toutes les femmes qui n’ont pas d’ovulation (anovulation). Comment savoir si vous avez un trouble de l’ovulation ? Un repère est vos règles : des règles régulières sont le signe d’un bon équilibre hormonal et production équilibrée de LH ou de FSH. À l’inverse, des règles irrégulières peuvent révéler un trouble de l’ovulation. Le mieux est alors de consulter votre gynécologue pour en discuter avec lui. La stimulation simple sera proposée aux femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

Stimulation ovarienne : a qui s'adresse le traitement?

À qui s’adresse ce traitement ? 

L’induction de l’ovulation ou stimulation ovarienne s’adresse à toutes les femmes qui ont des troubles de l’ovulation (dysovulation) et toutes les femmes qui n’ont pas d’ovulation (anovulation). Comment savoir si vous avez un trouble de l’ovulation ? Un repère est vos règles : des règles régulières sont le signe d’un bon équilibre hormonal et production équilibrée de LH ou de FSH. À l’inverse, des règles irrégulières peuvent révéler un trouble de l’ovulation. Le mieux est alors de consulter votre gynécologue pour en discuter avec lui. La stimulation simple sera proposée aux femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).

Comment se déroule ce traitement ?

Le traitement hormonal est adapté en fonction de chaque femme et de sa pathologie. Il peut être administré par voie orale ou par voie injectable (sous forme de piqûre). Vous pourrez réaliser l’injection vous-même ou demander à votre conjoint de la réaliser. Ne vous inquiétez pas les laboratoires ont bien bossé pour nous ! Les piqûres sont souvent sous forme de stylo injectable, très facile à utiliser et les aiguilles sont toutes petites, ce qui la rend bien souvent indolore. Souriez, inspirez, piquez ! 
Avec l’arrivée de vos règles, le traitement hormonal débutera très rapidement. 

Stimulation ovarienne : traitement
Stimulation ovarienne : mécanisme

Mais en quoi consiste-t-il ?

Le traitement hormonal de la stimulation ovarienne consiste à stimuler la production des follicules en début de cycle menstruel (phase folliculaire), puis à déclencher l’ovulation, lorsqu’un ou deux follicules sont arrivés à maturité (entre 16 et 20 mm). Le traitement hormonal, à base de LH et FSH prépare également la muqueuse utérine afin qu’elle devienne le futur « nid douillet » de l’embryon, le moment venu. On considère qu’un endomètre de 9 à 10 mm, au moment de l’ovulation, fera un parfait nid et permettra ainsi une bonne nidation de l’embryon pour les 9 prochains mois. 

Stimulation ovarienne : traitement

Comment se déroule ce traitement ? 

Le traitement hormonal est adapté en fonction de chaque femme et de sa pathologie. Il peut être administré par voie orale ou par voie injectable (sous forme de piqûre). Vous pourrez réaliser l’injection vous-même ou demander à votre conjoint de la réaliser. Ne vous inquiétez pas les laboratoires ont bien bossé pour nous ! Les piqûres sont souvent sous forme de stylo injectable, très facile à utiliser et les aiguilles sont toutes petites, ce qui la rend bien souvent indolore. Souriez, inspirez, piquez !
Avec l’arrivée de vos règles, le traitement hormonal débutera très rapidement. 

Stimulation ovarienne : monitorage de l'ovulation

Phase #1 : l’imitation de la phase folliculaire 

Selon les protocoles, le traitement pour stimuler les ovaires peut démarrer entre J2 et J5 de votre cycle. L’idée va être de reproduire la production hormonale d’un cycle menstruel dit « normal »Vous prendrez alors un comprimé ou une injection jusqu’à la maturité de votre follicule dominant.
La durée de cette phase peut-être très variable, de 10 à 12 jours en moyenne pour la majorité des femmes, elle peut aller jusqu’à un mois (dans mon cas). Le principal, c’est que vous meniez à maturité un ou deux follicules. Le maître-mot est patience.
Durant cette phase, un monitoring est nécessaire. Un monitoring, c’est un suivi régulier qui est réaliséDeux à trois fois par semaine, vous serez invitée à vous rendre à votre laboratoire pour y réaliser un bilan sanguin. Les taux de LH, œstradiol et progestérone seront analysés.
Ce même jour, vous enchaînerez avec une échographie pelvienne ou endovaginale pour un « comptage folliculaire et un monitorage de l’ovulation ». C’est la partie moins cool du traitement…Mais vous vous y « ferrez ». L’échographe réalisera quelques clichés de votre endomètre, de vos ovaires et comptera puis mesurera chaque follicule.
Le monitorage permet de suivre l’évolution et la croissance de vos follicules pour adapter le traitement :
– S’ils poussent correctement, vous vous dirigez doucement vers la deuxième phase du traitement : le déclenchement de l’ovulation.
– Si la croissance est trop lente, cela donnera des indications au médecin qui vous suit pour augmenter le dosage du traitement.
– Enfin, si l’échographe repère trop de follicules, il est probable que le traitement soit arrêté afin d’éviter une hyperstimulation, qui peut être grave.

BON A SAVOIR  

  * La production hormonale est un véritable concert où chaque hormone joue sa partition. Cela demande un peu de précisions. Il est recommandé de réaliser les injections à la même heure.

   * Dans le cadre d’un traitement par voie injectable, le produit doit rester au frais. Si vous prévoyez de voyager, pensez à vous procurer une « jolie glacière » avec deux pains de glace. 

  * Après l’injection, massez-vous pour éviter les petits bleus qui pourraient se former.

Stimulation ovarienne, phase 2 : l'ovulation

Phase #2 : l’ovulation

Félicitations, vous avez 1 ou deux gros follicules ! Vous allez donc pouvoir déclencher la seconde phase : l’ovulation. 
On vous prescrira une piqûre, bien souvent, d’Ovitrelle, mais il existe d’autres traitements. Cette piqûre à base d’hormone de grossesse déclenchera l’ovulation 36 à 40 heures après l’injection. Je consacre un article complet au sujet de cette injection qui vous veut du bien, mais qui vous joue des tours. 

PMA ces jours où ça ne va pas se détendre

Phase #3 : les rapports dirigés

 Vous voilà en phase 3 du traitement…Les rapports dirigés. Enjoy ! Là, ce n’est plus une question de traitement, mais pas si simple à vivre dans le cadre d’un protocole médical. Je vous donne des conseils pour passer du rapport dirigé au rapport désiréHors de question que le « médical » franchisse le pas de la porte de votre chambre !

Stimulation ovarienne : attente

Phase #4 : la longue attente

Vous avez fait ce que vous aviez à faire ? Vous aimer. Superbe ! Maintenant…Il vous reste la phase la plus longue et peut-être la plus difficile à vivre L’attente de vos règles ou du retard de vos règles. C’est une phase particulièrement éprouvante car vous allez passer par tous les états et même vous surprendre dans certaines de vos réactions. Y croire? Ne pas y croire ? S’empêcher d’y croire ? Dur, dur car la réalité c’est que vous allez espérer pendant 14 jours jusqu’au verdict : la prise de sang. Une prise de sang vous sera demandée à J14 après l’injection. Elle et elle seule vous donnera le verdict. Ne vous fiez pas aux tests urinaires, car ils peuvent induire des « faux positifs » à cause de l’injection d’Ovitrelle. Bonne chance et je vous souhaite un beau +.

Stimulation ovarienne : effets indésirables

Quels sont les effets secondaires ou indésirables d’une stimulation ovarienne ? 

Un traitement n’est jamais anodin et votre corps peut vous le faire savoir. À la question « y a-t-il des effets secondaires ou indésirables lors d’une stimulation ovarienne ?« , la réponse est souvent « oui », mais cela dépend de la nature de chaque femme.

Voici une liste des effets les plus courants : 
 Maux de tête
 Fatigue
 Changements d’humeur
 Tension au ventre et aux seins
 Nausées
 Vertiges 
 Bouffées de chaleur
 Douleurs abdominales
 Augmentation du volume ovarien, entrainant des douleurs au bas-ventre
 Prise de poids
 Augmentation des (risques/ chances) de grossesses multiples (le plus souvent gémellaires)
 Augmentation des risques de grossesse extra-utérine.

Encore une fois, ces symptômes sont à titre indicatif, beaucoup de femmes ne ressentent absolument aucun effet indésirable et vivent leur traitement comme si de rien n’était, hormis le monitorage contraignant. Je vous souhaite de faire partie de ces femmes-là. 

Maintenant que vous en savez plus sur la stimulation ovarienne, son mécanisme, le protocole, ses effets indésirables, je vous invite à préserver votre couple lors des rapports dirigés et à ne pas vous laisser prendre aux pièges des voix de l’Ovitrelle pendant les 14 jours qui vont suivre. Découvrez des conseils dans les prochains jours.

Mesdames, qui dit début d’un cycle de « stimulation ovarienne », dit que tous les espoirs sont permis. Alors on y croit, on patiente et on essaie de ne pas baisser les bras. Bonne route à toutes !